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10 vendredi Fév 2012
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21 vendredi Oct 2011
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Libye, lynchage, mort, Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy, Obama, sarkozy, war
La mort de Mouammar el-Kadhafi a été saluée par une explosion de joie dans les palais gouvernementaux occidentaux à défaut de l’être par le peuple libyen. Pour Thierry Meyssan, cet assassinat militairement inutile n’a pas été perpétré par l’Empire uniquement pour l’exemple, mais aussi pour déstructurer la société tribale libyenne.
Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 20 octobre 2011
Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.
Le corps du « Guide » de la Grande Jamahiriya arabe socialiste n’a pas été conservé dans sa ville natale de Syrte, ni transporté à Tripoli, mais acheminé comme trophée par les Misrata dans la ville éponyme.
La tribu des Misrata, qui a longtemps hésité à choisir son camp et est quasi absente du CNT, aura finalement investi Tripoli après son bombardement par l’OTAN, et aura lynché Mouammar el-Kadhafi après le bombardement de son convoi par l’OTAN. Elle aura même transféré son corps dans sa ville pour marquer son triomphe. En juillet, le « Guide » aura maudit les Misrata, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’islam.
Un flot de commentaires préparés à l’avance a été déversé instantanément par les médias atlantistes visant à diaboliser Mouammar el-Kadhafi et, de la sorte, à faire oublier les conditions barbares de sa mort.
Les principaux dirigeants de la Coalition ont salué la mort de leur ennemi comme marquant la fin de l’opération « Protecteur unifié ». Ce faisant, ils admettent implicitement que celle-ci ne visait pas à mettre en œuvre la Résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais à renverser un régime politique et à en tuer le leader, alors même que l’assassinat d’un chef d’État en exercice est interdit en droit états-unien et universellement condamné.
De plus, le lynchage de Mouammar el-Kadhafi montre la volonté de l’OTAN de ne pas le déférer à la Cour pénale internationale qui n’aurait pas été plus en mesure de le condamner pour crime contre l’humanité que le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie ne put prouver la culpabilité de Slobodan Milosevic malgré deux ans de procès.
Dans le torrent de boue déversé par les médias atlantistes pour salir sa mémoire, reviennent en boucle des accusations mensongères, ce qui montre a contrario que ces médias disposent de peu d’éléments authentiques utilisables à charge.
Ainsi revient l’affaire de l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (5 avril 1986, 3 morts), jadis utilisée comme prétexte par l’administration Reagan pour bombarder son palais et tuer sa fille (14 avril 1986, au moins 50 morts). À l’époque, le procureur allemand Detlev Mehlis (celui qui truquera deux décennies plus tard l’enquête sur l’assassinat de Rafik el-Hariri) s’appuya sur le témoignage de Mushad Eter pour accuser un diplomate libyen et son complice Mohammed Amairi. Cependant, la télévision allemande ZDF découvrira plus tard que Mushad Eter est un faux témoin et un vrai agent de la CIA, tandis que le poseur de bombe Mahammed Aamiri est un agent du Mossad [1].
Ou encore, l’affaire de l’attentat de Lockerbie (21 décembre 1988, 270 morts) : les enquêteurs identifièrent le propriétaire de la valise contenant la bombe et son retardateur sur la foi du témoignage d’un commerçant maltais qui avait vendu un pantalon se trouvant également dans la valise piégée. La justice écossaise mit alors en accusation deux agents libyens Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah et le Conseil de sécurité prit des sanctions contre la Libye. En définitive, pour obtenir la levée des sanctions, la Libye accepta d’extrader ses deux agents (le premier fut condamné à la prison à vie, le second fut innocenté) et de payer 2,7 milliards de dollars d’indemnités, tout en persistant à proclamer sa complète innocence. En définitive, en août 2005, un des chefs d’enquête écossais déclara que la pièce à conviction principale, le retardateur, avait été déposé sur les lieux par un agent de la CIA. Puis l’expert qui avait analysé le retardateur pour le tribunal admit l’avoir lui-même fabriqué avant que la CIA ne le dépose sur les lieux. Enfin, le commerçant maltais reconnu avoir été payé 2 millions de dollars pour porter un faux témoignage. Les autorités écossaises décidèrent de réviser le procès, mais l’état de santé d’Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi ne le permit pas.
L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Mouammar el-Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après leur bombardement peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin du bling bling de son ministre du Plan, Mahmoud Jibril. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à son « Guide ».
À l’inverse, les médias atlantistes n’évoquent pas le seul mandat d’arrêt international émis par Interpol contre Mouammar el-Kadhafi avant l’offensive de l’OTAN. Il était accusé par la Justice libanaise d’avoir fait disparaître l’imam Moussa Sadr et de ses accompagnateurs (1978). Cet oubli s’explique par le fait que l’enlèvement aurait été commandité par les États-Unis qui voulaient éliminer l’imam chiite avant de laisser l’ayatollah Rouhollah Khomeiny rentrer en Iran, de peur que Sadr n’étende au Liban l’influence du révolutionnaire iranien.
Les médias atlantistes n’évoquent pas non plus les critiques que des organisations de la Résistance anti-impérialiste et nous-mêmes avions formulées contre Mouammar el-Kadhafi : ses compromis récurrents avec Israël.
Pour ma part, je peux attester que, jusqu’à la bataille de Tripoli, le « Guide » a négocié avec des émissaires israéliens, espérant parvenir à acheter la protection de Tel-Aviv. Je dois aussi attester que, malgré mes critiques sur sa politique internationale, et le dossier complet à ce sujet que la DCRI française lui a aimablement communiqué à mon sujet en juillet dans l’espoir de me faire arrêter, Mouammar el-Kadhafi m’a accordé sa confiance et m’a demandé d’aider son pays à faire valoir ses droits aux Nations Unies [2] ; un comportement bien éloigné de celui d’un tyran.
Les médias atlantistes n’ont pas non plus cité les ingérences que j’ai condamnées de la Libye dans la vie politique française, notamment le financement illégal des campagnes électorales présidentielles de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Le « Guide » avait en effet autorisé son beau-frère Abdallah Senoussi à corrompre les deux principaux candidats en échange de la promesse de l’amnistier ou de faire pression sur la Justice française pour clore son dossier pénal [3].
Surtout, les médias atlantistes n’évoquent pas l’œuvre principale du « Guide » : le renversement de la monarchie fantoche imposée par les anglo-saxons, le renvoi des troupes étrangères, la nationalisation des hydrocarbures, la construction de la Man Made River (les plus importants travaux d’irrigation au monde), la redistribution de la rente pétrolière (il fit d’une des populations les plus pauvres du monde, la plus riche d’Afrique), l’asile généreux aux réfugiés Palestiniens et l’aide sans équivalent au développement du Tiers-monde (l’aide libyenne au développement était plus importante que celle de tous les États du G20 réunis).
La mort de Mouammar el-Kadhafi ne changera rien au plan international. L’événement important était la chute de Tripoli, bombardée et conquise par l’OTAN —certainement le pire crime de guerre de ce siècle—, suivie de l’entrée de la tribu des Misrata pour contrôler la capitale. Dans les semaines précédant la bataille de Tripoli, l’écrasante majorité des Libyens ont participé, vendredi après vendredi, à des manifestations anti-OTAN, anti-CNT et pro-Kadhafi. Désormais, leur pays est détruit et ils sont gouvernés par l’OTAN et ses fantoches du CNT.
La mort du Guide aura par contre un effet traumatique durable sur la société tribale libyenne. En faisant tuer le leader, l’OTAN a détruit l’incarnation du principe d’autorité. Il faudra des années et beaucoup de violences avant qu’un nouveau leader soit reconnu par l’ensemble des tribus, ou que le système tribal soit remplacé par un autre mode d’organisation sociale. En ce sens, la mort de Mouammar el-Kadhafi ouvre une période d’irakisation ou de somalisation de la Libye.
19 lundi Sep 2011
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Bani Walid, CNT, Kadhafi, Moussa Ibrahim, Nicolas Sarkozy, Obama, sarkozy, Syrte, war
Lepost.fr-19/9/2011
Le porte-parole officiel du Colonel Khadafi, Moussa Ibrahim a annoncé dimanche 19 septembre en soirée sur les ondes de la chaîne TV ARRAÏ basée en Syrie la capture de 17 conseillers techniques et d’officiers consultants dans le bastion loyaliste de Bani Walid. Le groupe de mercenaires est composé de 13 français, 2 anglais, 1 qatari et un élément d’origine asiatique dont la nationalité reste à déterminer. Il a indiqué que les images de ces prisonniers seraient incessamment sous peu diffusées sur la chaîne TV. L’OTAN n’a ni confirmer ni démenti que ce groupe et d’autres troupes extérieures à la Libye avaient été elles aussi capturées auparavant par les forces fidèles à Muammar Khadafi. Ces informations ont été confirmées par plusieurs agence de presse dont l’AFP, l’Associated Press et Alterinfo.
Ces éléments viennent confirmer ce que nous dénonçons depuis plusieurs semaines, c’est à dire la présence en Libye de mercenaires monarchistes financés par la CIA et armés par l’OTAN via deux officines monarchistes: un groupe dénommé SYLM qui sert de réceptacle financier et la Conférence Monarchiste Internationale qui recrute et encadre ces mercenaire monarchistes.
D’ailleurs, dans son édition de ce matin (20 septembre), Al Jazeera confirmait que parmis ces mercenaires monarchistes faits prisonniers, un des deux britanniques au moins est membre de l’English Monarchist League, un groupe membre de la Conférence Monarchiste Internationale (CMI), tandis que 5 ou 6 français au moins semblent avoir reconnus leurs liens formels avec cette même Conférence Monarchiste Internationale. Toujours selon Al Jazeera, le mercenaire asiatique serait un observateur du National Development Party du Brunei, parti affilié lui aussi à la CMI.
Halte à l’intervention étrangère en Libye !
Barrons la route aux mercenaires monarchistes !
Vive la résistance du Peuple libyen à l’agression impérialiste !
Gloire à notre Guide suprême Muammar Gadhafi !
Ittihad al-Ishtiraki lil-Quwat al-Sha’biyah
Collectif Etoile Rouge
Internationale Socialiste Baathiste
14 mercredi Sep 2011
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Françafrique, génocide rwandais, paul kagame, rwanda, sarkozy, TPIR, victoire ingabire umuhoza
Billet d’humeur d’Eugène Shimamungu (Newsletter n°35, septembre 2011)
Du Rwanda, un visa collectif a dû être accordé à plusieurs centaines de Rwandais pour venir applaudir le dictateur à Paris. Mais le limogeage du désormais ex-Ambassadeur Laurent Contini, ancien conseiller de Bernard Kouchner, sera l’un des dégâts collatéraux de ce voyage. Contini avait déclaré à son poste que l’arrivée de son boss Alain Juppé aux Affaires étrangères n’était pas une bonne chose pour le Rwanda.Normal, l’un prônait la normalisation des relations avec le Rwanda, l’autre ne désirait pas serrer la main du dictateur rwandais.
Un porteur de mallettes?
Pendant sa visite en France, le Président rwandais aura été hué partout sur son passage, lui-même et sa délégation. Certains de ceux qui devaient l’accompagner et visés par des mandats internationaux français et espagnols, ont été privés de visas. Raison pour laquelle, à la veille de son départ, il s’était plaint que la justice internationale n’était qu’à sens unique ! Encore un argument de dictateurs africains qui veulent couvrir leurs crimes par des pseudo-sentiments panafricanistes, jamais évoqués quand il s’agit des peuples qu’ils gouvernent. Par son immunité présidentielle, Paul Kagame s’est autorisé le voyage à Paris sans ses sbires. Si c’était pour la « normalisation », on devrait se demander le pourquoi de ces privations de visas. A croire que le mobile du voyage se trouvait ailleurs. Avec le climat ambiant des affaires soulevées par les révélations de Robert Bourgi, on a pensé que l’hôte de Nicolas Sarkozy pouvait bien être un de ces porteurs de mallettes qui donnent de l’argent même à Jean Marie Lepen !
Profil bas
Dès son arrivée, il est accueilli, sous la pluie par le quadruple champion du monde de judo poids lourd, David Douillet, Ministre des Français à l’étranger : à plus de 130kg du haut de ses deux mètres, le gringalet Paul Kagame, désormais plus petit, était plutôt intimidé ! La symbolique de l’image a dû le tourmenter tout au long du parcours du tapis rouge particulièrement trempé. Paul Kagame l’a compris, il devra faire profil bas tout au long de sa visite. Le moindre dérapage langagier, auquel le Président rwandais s’est habitué, notamment quant à la prétendue participation des soldats français au génocide, lui aurait été fatal. Voilà un drôle d’accueil de la part d’un Président qui, lui, avait eu l’honneur d’être accueilli par le Premier Ministre rwandais, le taciturne Bernard Makuza ! Non, François Fillon ne s’est pas déplacé ! En tous cas les hommes politiques ne se sont pas mobilisés. 17 députés aont signé une lettre pour signifier au Président que son hôte était indésirable. Gérard Larcher, le Président du Sénat et 2ème personnalité de l’Etat après le Président de la République, a refusé de l’accueillir (une grande première pour un Président de la République) en prétextant un manque de temps. Alain Juppé a pris la poudre d’escampette et s’est exilé pour ne pas avoir à serrer la main sanguinolente de Paul Kagame. Nicolas Sarkozy se débrouillera seul pour accueillir son hôte encombrant et ne dépassera pas le seuil de la porte de l’Elysée pour l’accompagner à la fin de l’entrevue.
Paris : panique sur le périf
Suivi partout sur son passage, on a assisté à des actions énergiques de nos amis Congolais. Dès son arrivée, Paul Kagame a été accueilli par un petit millier de Rwandais dits de la « diaspora » acquis à sa cause : des Rwandais, des non-Rwandais et quelques Européens comme Alain Gauthier, des étudiants boursiers en Europe, qui tous, ont été acheminés à Paris, tous frais payés au dépens du contribuable Rwandais, pour accueillir le dictateur mégalomane qui veut se faire applaudir à chaque visite. Notre confrère Roger Bongos était aux aguets, dénonçant la réussite de cette rencontre, l’indifférence de certains Rwandais au sort des Congolais, et le combat spectacle de ses amis du RCK (Résistants congolais, absents à cette occasion) comme pour nous donner un avant goût de ce qui allait se passer le lendemain : le blocage du périphérique parisien par quelques dizaines de résistants Congolais, une voiture brûlée en plein milieu du périf, des pompiers et des policiers qui arrivent plus de dix minutes plus tard pour dégager la circulation. Ça change des processions religieuses bruyantes encadrées par des CRS, avec pancartes, banderoles et porte-voix, dont l’impact médiatique se mesure au nombre de milliers des manifestants ! Là une petite poignée de manifestants déterminés ont réussi à faire parler d’eux dans les médias. Des processions, il y en aura aussi en plein Paris, moins inspirées et moins spectaculaires, même si les organisateurs ont réussi pour la première fois à réunir environ 1300 personnes (venues de Belgique, d’Espagne et de France évidemment) dans la rue, battant ainsi tous les records antérieurement établis par des manifestations à Bruxelles.
Kagame prédateur
Le président rwandais aura ainsi réussi à se faire huer partout sur son passage. Sauf évidemment lors de la rencontre encadrée avec la « diaspora » rwandaise, où il s’est fait applaudir par plus d’un millier de personnes qui n’avaient le droit que de poser des questions « constructives » c’est-à-dire des questions avec des réponses. L’on peut se demander à quoi bon poser une question dont on a déjà la réponse ! Bref, c’est le nouveau mode de communication du dictateur rwandais : ses interlocuteurs doivent éviter des questions, surtout des questions embarrassantes. Même pendant la conférence de presse tenue par trois de ses Ministres (Affaires étrangères, Justice, Commerce et Industrie) un journaliste congolais Rolain Mena a été refoulé sans ménagement pour éviter des questions sur le pillage des ressources du Congo et des massacres qualifiés de génocide par le Rapport Mapping, perpétrés par des soldats rwandais au Congo. Il s’en est sorti avec une hospitalisation. Ainsi, il ne sera pas question de droits de l’homme, de prisonniers politiques comme Victoire Ingabire. Les officiels rwandais y compris Paul Kagame ont préféré jouer l’amnésie « nous ne comprenons pas ce que vous voulez dire » ou encore par une arrogance « personne n’a le droit de nous donner des leçons à propos des droits de l’homme » ! L’apothéose ce sera la manifestation de Reporters Sans Frontières avec des banderoles « Kagame Prédateur » devant le Ritz, où Paul Kagame devait recevoir des personnalités du MEDEF. Son départ se fera en toute discrétion ! Le Président en désamour avec ses alliés les USA et la Grande Bretagne, sera venu quémander de l’aide qu’il fustigeait la veille dans sa rencontre avec la diaspora, la comparant à une chemise qu’un ami vous aurait prêtée en vous donnant en même temps des consignes de la laver et de la repasser régulièrement. Il avait déclaré qu’il valait mieux rendre la chemise au lieu de subir l’humiliation ! Il s’en tire quand même avec 7 millions de dollars d’aide de la part du gouvernement français. Un proverbe rwandais dit : « Icyo imbwa yanze ushyira aho ireba » lorsqu’un chien refuse à manger, il faut garder les croquettes à sa portée, il finira par les manger faute de mieux !
Prochain rendez-vous: Carnegie Mellon University dans le Pittsburg, lors du prochain voyage de Paul Kagame le 16 septembre 2011 aux Etats-Unis. Les manifestants continuent de s’inscrire. Les autorités mondiales devront toujours se résigner à accueillir le dictateur sanguinaire sous les huées de ses administrés.
©Eugène Shimamungu
24 mercredi Août 2011
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CNT, guerre, Kadhafi, libya, Libye, manipulation, NATO, Nicolas Sarkozy, Obama, OTAN, sarkozy, tripoli
23 mardi Août 2011
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CNT, colonialisme, Gaddafi, Kadhafi, NATO, OTAN, Saif El Islam, sarkozy, tripoli
Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
Despite earlier claims that he had been captured by the revolutionary forces, Seif made a surprise appearance outside his father’s Bab Al-Aziziya compound in Tripoli in the early hours of Tuesday and told foreign journalists that the Libyan capital was under control and that his father remains safe in Tripoli.
“Tripoli is under our control. Everyone should rest assured. All is well in Tripoli, » he said, quoted in an AFP report on Tuesday.
The 38-year-old Seif claimed that his troops had “broken the back” of the fighters after luring them into a “trap.”
Rejecting reports of his arrest by a major opposition leader, Seif said, “I am here to refute the lies.”
He also accused the West of disrupting Libya’s telecommunications systems.
« This is a technological and media war to cause chaos and terror in Libya, » he went on to say.
The development comes a day after Chairman of Libya’s Transitional National Council Mustafa Abdel Jalil declared that Seif had been captured.
The International Criminal Court prosecutor, Luis Moreno-Ocampo also said that he had received confidential information about Seif al-Islam’s arrest.
The remarks by Gaddafi’s son came amid reports of ongoing fierce clashes between Muammar Gaddafi’s loyalists and Libyan revolutionary forces in the capital.
Opposition fighters say they have taken control of over 80 percent of the capital, including the headquarters of the Jamahiriyah state television network, and that they are trying to secure areas they have captured.
However, it appears that the fighters have been pushed back by Gaddafi forces west of Tripoli.
Backed by tanks and weapons, the regime’s supporters resisted against fighters that had entered Tripoli from the west, after opposition forces tried to get to Gaddafi’s residence early Monday.
There is yet no official word on the whereabouts of Muammar Gaddafi, as opposition forces have not managed to arrest him yet. Some reports indicate that the Libyan dictator may be at a hospital near Tajura, east of Tripoli.
Press TV
23 mardi Août 2011
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CNT, colonisation, désinformation, guerre, imperialisme, libya, live, misinformation, Obama, OTAN, sarkozy, tripoli, war
31 jeudi Mar 2011
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28 lundi Mar 2011
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par Franco Bechis*
Selon le journaliste de la droite libérale italienne Franco Bechis, la révolte de Benghazi aurait été préparée depuis novembre 2010 par les services secrets français. Comme le remarque Miguel Martinez du site internet progressiste ComeDonChisciotte, ces révélations, encouragées par les services secrets italiens, doivent se comprendre comme une rivalité au sein du capitalisme européen.
Le Réseau Voltaire précise que Paris a rapidement associé Londres à son projet de renversement du colonel Kadhafi (force expéditionnaire franco-britannique). Ce plan a été modifié dans le contexte des révolutions arabes et pris en main par Washington qui a imposé ses propres objectifs (contre-révolution dans le monde arabe et débarquement de l’Africom sur le continent noir). La coalition actuelle est donc la résultante de ces ambitions distinctes, ce qui explique ses contradictions internes.
Première étape du voyage, 20 octobre 2010, Tunis. C’est là qu’est descendu avec toute sa famille d’un avion de Libyan Airlines, Nouri Mesmari, chef du protocole de la cour du colonel Muhamar Kadhafi. C’est un des grands perroquets du régime libyen, depuis toujours aux côtés du colonel.
Le seul -comprenons-nous- qui avec le ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa avait un accès direct à la résidence du raïs sans avoir à frapper (avant d’entrer, NdT).
Le seul à pouvoir franchir le seuil de la suite 204 du vieux cercle officiel de Benghazi où le colonel libyen a accueilli avec tous les honneurs le Premier ministre italien Silvio Berlusconi pendant la visite officielle en Libye. Cette visite de Mesmari à Tunis ne dure que quelques heures. On ne sait pas qui il rencontre dans la capitale où la révolte contre Ben Ali couve sous la cendre. Mais il est désormais certain que dans ces heures-là et dans celles qui ont immédiatement suivi, Mesmari jette les ponts de ce qui, à la mi-février, allait devenir la rébellion de la Cyrénaïque. Et prépare l’estocade contre Kadhafi en cherchant et obtenant l’alliance sur deux fronts : le premier est celui de la dissidence tunisienne. Le second est celui de la France de Nicolas Sarkozy. Et les deux alliances lui réussissent.
C’est ce dont témoignent des documents de la DGSE, le service secret français, et une série de nouvelles fracassantes qui ont circulé dans les milieux diplomatiques français à partir de la lettre confidentielle, Maghreb Confidential (dont il existe une version synthétique et accessible payante).
Mesmari arrive à Paris le lendemain, 21 octobre. Et il n’en bougera plus. En Libye il n’a pas caché son voyage en France, puisqu’il a emmené avec lui toute sa famille. La version est qu’à Paris il doit subir un traitement médical et probablement une opération. Mais il ne verra pas l’ombre d’un médecin. Ceux qu’il verra seront par contre, tous les jours, des fonctionnaires des services secrets français.
La réunion. On a vu de façon certaine au début du mois de novembre, entrer à l’Hôtel Concorde Lafayette de Paris, où Mesmari réside, d’étroits collaborateurs du président français. Le 16 novembre, une file de voitures bleues est devant l’hôtel. Dense et longue réunion dans la suite de Mesmari. Deux jours plus tard une dense et étrange délégation française part pour Benghazi. Avec des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des dirigeants de France Export Céréales et de France Agrimer, des managers de Soufflet, de Louis Dreyfus, de Glencore, de Cani Céréales, Cargill et Conagra.