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Archives de Tag: Obama

L’ex-agent du FBI Ali Soufan accuse la CIA de dissimulation d’information avant les attentats du 11-Septembre [+ Vidéo]

06 jeudi Sep 2012

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911, Ali Soufan, Ben Laden, dissimulation, massacres, moyen orient, Obama, world trade center

Ce témoignage-choc de l’ex-agent du FBI Ali Soufan – déjà cité dans nos pages pour avoir notamment interrogé le chauffeur de Ben Laden –  devrait nous amener à une question simple et pourtant centrale dans ce qui ressemble fort à une immense opération de dissimulation de la part des agences de renseignement US et notamment de la CIA avant les attentats du 11-Septembre, et cette question est la suivante : « les choses se seraient-elles passées différemment si les pirates de l’air avaient été « employés » par la CIA ? » Car il faut bien mettre les points sur les i. La CIA les a protégés, leur a fourni des visas pour entrer aux USA, a tenté de les recruter (selon l’ex-chef du contre-terrorisme lui-même), a empêché toute fuite de remonter trop haut, et a soigneusement caché aux autres Agences de renseignement US les informations en sa possession sur ces futurs terroristes. Bref, hormis l’aspect évidemment immoral de cette hypothèse, par quels faits concrets est-elle démentie exactement ?

Ali Soufan, ancien agent du FBI dans les années 2000


L’ex-agent du FBI Ali Soufan accuse la CIA de ne pas avoir agi avant les attentats terroristes du 11-Septembre

Par Abby Rogers, sur BusinessInsider, le 23 août 2012

L’ancien agent du FBI, Ali Soufan, est apparu devant les caméras de la BBC l’an dernier pour expliquer que selon lui, la CIA n’avait pas transmis des informations cruciales sur deux des pirates de l’air du 11/9, et ce, avant les événements.

Soufan était en mission au Yémen pour le FBI au moment des attentats du 11/9 contre le World Trade Center. Il était parti au Moyen-Orient à la poursuite des pirates de l’air, alors qu’en réalité ceux-ci se trouvaient déjà aux USA, chose que la CIA savait pertinemment, selon Soufan.

Aujourd’hui, Soufan explique que le gouvernement tente de le faire taire.

« Ils essaient de m’empêcher, moi et d’autres, de raconter au monde ce qui s’est réellement passé ce jour-là, » a-t-il expliqué à la BBC.

Mais la CIA qualifie ses allégations de « sans fondements », et ajoute que ses accusations de censure par l’Agence sont parfaitement « ridicules. »

Voici l’interview qu’il a donnée (en décembre dernier) à la BBC :

Interview de Ali Soufan

11/9 : L’ex-agent du FBI Ali Soufan accuse la CIA de dissimulation avant les attentats

Plus récemment, en mai 2012, Soufan a déclaré au New Yorker que les affirmations du gouvernement sur les soi-disant résultats des « techniques d’interrogatoire améliorées », aussi appelées « torture » sont bidons. « Quand ils disent que le Waterbooarding a permis de démasquer KSM (Khalid Sheikh Mohammed) comme étant le cerveau des attentats du 11 septembre 2001, c’est également faux. » a lancé Soufan au New Yorker. « Nous avions cette information déjà en avril 2002, bien avant que les contractants du Centre de contre-terrorisme de la CIA n’arrivent sur place. »

Abby Rogers

L’art de la guerre. « I have a dream »: l’écroulement des USA

27 vendredi Juil 2012

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par Manlio Dinucci

Enfin –après avoir été victimes pendant plus de deux siècles de guerres, invasions et coups d’état de la part des Etats-Unis- les peuples d’Asie, Afrique et Amérique latine ont décidé qu’il est temps d’en finir. L’idée géniale a été celle d’adopter les mêmes méthodes que celles de Washington, mais pour une juste cause. On a ainsi constitué un Groupe d’action pour les Etats-Unis qui, grâce à des réunions d’experts, a élaboré le plan, dénommé « stratégie du Grand Occident ». L’intervention a été motivée ainsi :  aux USA est au pouvoir depuis plus de deux siècles le même président qui, en se personnifiant d’une fois sur l’autre en un homme politique républicain ou démocrate, représente les mêmes intérêts de l’élite dominante. La Communauté internationale doit donc agir pour mettre fin à ce régime dictatorial. Se préparant à déposer le président Obama, une commission de dissidents a écrit une nouvelle Constitution des Etats unis d’Amérique, qui garantit une réelle démocratie à l’intérieur et une politique extérieure respectueuse des droits des autres peuples. En même temps (avec l’aide de consultants experts cubains, irakiens et libyens) le Groupe d’action a imposé un embargo de fer aux Etats-Unis, congelant tous les capitaux étasuniens et fermant toutes les activités des multinationales étasuniennes à l’étranger, y compris les fast food McDonald’s et les distributeurs de Coca-Cola. A la suite du blocage des spéculations financières et de l’exploitation de la main d’œuvre et des matières premières d’Asie, Afrique et Amérique latine, Wall Street s’est effondrée et l’économie étasunienne a coulé dans la crise. Le Mexique a été obligé d’ériger une barrière métallique le long de la frontière, surveillée par des véhicules et hélicoptères armés, pour empêcher que des clandestins étasuniens n’entrent dans son territoire à la recherche de travail.

A ces mesures s’en sont jointes d’autres, militaires, pour frapper à l’intérieur selon la stratégie de la « guerre non conventionnelle ». En Amérique latine des camps militaires se sont constitués, dans lesquels sont entraînés et armés des rebelles étasuniens : il s’agit surtout de natives américains, descendants des populations exterminées par les colonisateurs, et d’afro-américains, descendants des esclaves dont l’exploitation (même après l’abolition de l’esclavage) a permis aux élites dominantes de construire de colossales fortunes. Sous la bannière de l’ « Armée américaine libre », les rebelles reviennent aux Etats-Unis. En même temps sont infiltrées des forces spéciales africaines, latino-américaines et asiatiques, dont les commandos (choisis parmi ceux qui maîtrisent la langue) peuvent être confondus avec des rebelles étasuniens. Ils sont dotés d’armement et de systèmes de communication sophistiqués, qui leur permettent d’effectuer des attaques et sabotages effroyables. Ils disposent en outre de grosses quantités de dollars pour corrompre des fonctionnaires et des militaires. Comme le noyau dur de la Présidence, formé par les chefs du Pentagone et de l’appareil militaro-industriel, continue à se battre, le groupe d’action a rédigé une « kill list » des éléments les plus dangereux, qui sont éliminés par des agents secrets ou par des drones killers.

Déjà la bataille fait rage dans les rues de Washington et on dit que le président Obama est prêt à s’enfuir. Londres et Paris de plus en plus préoccupés : ils savent qu’ils sont les prochains objectifs de la stratégie du Grand Occident.

Edition de mardi 24 juillet 2012 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120724/manip2pg/14/manip2pz/326279/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Pour une version non onirique de la stratégie mise au point par le Groupe de travail « The Day After. Supporting a democratic transition in Syria », on lira l’analyse documentée de Thierry Meyssan :

 « Qui se bat en Syrie ?

Alors que la presse occidentale présente l’Armée syrienne libre comme une organisation révolutionnaire armée, Thierry Meyssan affirme depuis plus d’un an qu’il s’agit au contraire d’une formation contre-révolutionnaire. Selon lui, elle serait progressivement passée des mains des monarchies réactionnaires du Golfe à celle de la Turquie, agissant pour l’OTAN. Une telle affirmation à contre-courant requiert une démonstration argumentée…

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 23 juillet 2012
http://www.voltairenet.org/Qui-se-bat-en-Syrie,175109

Le fils de Léon Mugesera se confie

30 lundi Jan 2012

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consternation, Leon Mugesera, mille collines, Obama, paul kagame, rwanda, victoire ingabire umuhoza

Pendant 16 ans, Léon Mugesera a tenté d’éviter son expulsion vers le Rwanda. Mais lundi, le présumé penseur du génocide a perdu sa bataille. Son atterrissage et sa détention à Kigali ont été immédiatement salués par le gouvernement rwandais. Mais la famille de l’ancien résidant de Québec dénonce plutôt une décision «politique» du Canada. Dans une rare entrevue, l’un de ses fils raconte le choc, la consternation et la résignation.

C’est une scène qui n’a duré que quelques minutes, mardi soir, mais qui a été suivie par les médias et les curieux sur le tarmac de l’aéroport de Kigali. Peu avant minuit, un avion décoré de la feuille d’érable a illuminé la nuit et s’est posé sur la piste. Vêtu du même manteau que lors de ses dernières apparitions au coeur de l’hiver montréalais, Léon Mugesera, l’un des hommes les plus recherchés du Rwanda, est sorti rapidement et s’est engouffré dans une voiture.

À plusieurs milliers de kilomètres de là, sa femme et ses cinq enfants ont vu ces images. Ils ne lui ont pas parlé depuis qu’il a quitté le Canada.

«Bien sûr, on est inquiets», répond l’un de ses fils, Irénée.

Choc et consternation

À Québec, l’humeur familiale varie entre le choc, la consternation et la résignation. «On est sous le choc. Nous nous sommes battus jusqu’au bout. Mais le sentiment qui domine, c’est que nous ne réalisons toujours pas.»

À 32 ans, Irénée se souvient encore parfaitement du jour où il a posé le pied au Québec. C’était le 12 août 1993. Sa famille fuyait «l’état de guerre» du pays des mille collines.

«Le Rwanda était en état de guerre. Les militaires menaçaient de nous tuer, dit-il. On parle souvent comme si le génocide était sorti de nulle part. Mais le Rwanda était en guerre depuis 1990.»

Diplômé de l’Université Laval, Léon Mugesera, intellectuel et homme politique, avait abondamment parlé à ses enfants de leur futur pays d’accueil. «Pour nous, le Canada, c’était un rêve.»

Mais les démêlés de la famille avec les autorités canadiennes ont commencé peu après son arrivée. À la suite de la mise au jour d’un discours que Mugesera avait prononcé en 1992, considéré comme une incitation au génocide, la famille est interdite de territoire. L’affaire est portée en Cour fédérale, à la Cour d’appel, puis à la Cour suprême, qui, en 2005, confirme l’expulsion de M. Mugesera.

«C’est notre père et nous le croyons.»

Irénée croit-il que son père est innocent? L’aîné de la fratrie se veut prudent.

«Il n’est pas un meurtrier. Moi, j’ai des amis tutsis. Jamais mon père ne m’a appris la haine, dit-il. Sauf qu’il était sous le choc (au moment du discours). Il a vu des déplacés dans des camps, et il était en colère. Mais il nous a toujours dit que ce n’était pas un discours haineux. C’est notre père et nous le croyons.»

En novembre 2011, la mesure de renvoi est mise à exécution. C’est le choc. Léon Mugesera abat ses dernières cartes, sans y croire.

«On a toujours cru en la justice, mais on lui a fait nos adieux le 11 janvier. Nous n’étions pas naïfs non plus. C’est une question politique», croit Irénée.

Jamais M. Mugesera n’a été jugé, et pourtant il est condamné, s’indigne sa famille. «C’est incompréhensible. C’est juste un discours de 1992, avant 1994, et il n’y a pas eu de procès, pas d’enquête…»

Avant de partir pour le Rwanda, lundi, Léon Mugesera a exhorté ses proches à «passer à autre chose» et à ne pas venir le voir. Irénée ne sait pas s’il ira à Kigali. Il continue à suivre ce qui se passe dans son pays d’origine. «Mais je ne veux pas commenter. Tant et aussi longtemps que mon père sera entre leurs mains, je ne pourrai pas.»

Source : cyberpress

Réflexions du compañero Fidel: LA PAIX MONDIALE TIENT À UN FIL

23 lundi Jan 2012

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Réflexions du compañero Fidel

LA PAIX MONDIALE TIENT À UN FIL

J’ai eu le plaisir, hier, de converser calmement avec Mahmoud Ahmadineyad que je n’avais plus vu depuis septembre 2006, voilà plus de cinq ans, quand il était venu à La Havane participer à la Quatorzième Conférence au sommet du Mouvement des pays non alignés qui avait élu Cuba pour la seconde fois à la présidence de cette organisation pour la durée prévue de trois ans. J’étais tombé gravement malade le 26 juillet 2006, un mois et demi avant, et je pouvais à peine me maintenir assis sur le lit. Plusieurs des dirigeants les plus distingués qui assistaient au Sommet eurent l’amabilité de me rendre visite. Chávez et Evo le firent plusieurs fois. Quatre dont je me souviens encore vinrent en début d’après-midi : Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU ; un vieil ami, Abdelaziz Bouteflika, le président algérien ; Mahmoud Ahmadineyad, le président iranien ; et Yang Jiechi, alors vice-ministre et aujourd’hui ministre des Relations extérieures de la République populaire de Chine, en représentation de Ju Jintao, chef du Parti communiste et président du pays. Ce fut vraiment un moment important pour moi qui rééduquais aux prix de gros efforts mon bras droit sérieusement blessé lors de ma chute à Santa Clara.

J’avais commenté avec ces quatre dirigeants des aspects des problèmes complexes que le monde connaissait alors et qui sont le devenus assurément de plus en plus.

À notre rencontre d’hier, j’ai constaté que le président iranien était on ne peut plus tranquille, absolument indifférent aux menaces yankees, confiant en la capacité de son peuple de repousser n’importe quelle agression et dans l’efficacité des armes dont il produisent une grande partie eux-mêmes pour faire payer aux agresseurs un prix insupportable.

En fait, c’est à peine s’il a parlé de la guerre. Il est plutôt revenu sur les idées qu’il avait exposées à sa conférence dans le grand amphi de l’Université de La Havane, axées sur l’être humain : « S’acheminer vers la paix, le respect de la dignité humaine en tant que souhait de tous les êtres humains tout au long de l’Histoire. »

Je suis convaincu qu’on ne doit pas s’attendre de la part de l’Iran à des actions irréfléchies qui contribueraient au déclanchement d’une guerre. Si celle-ci éclate, ce sera uniquement la faute de l’aventurisme et de l’irresponsabilité congénitale de l’Empire yankee.

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APRÈS L’EXÉCUTION SOMMAIRE DE KADHAFI

25 mardi Oct 2011

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CNT, Kadhafi, Nicolas Sarkozy, Obama

«Il ne faut jamais se réjouir de la mort d’un homme quel qu’il soit»…«Nous ne voulions pas sa mort, il aurait pu se rendre dans de bonnes conditions». De Sarkozy à Juppé, les vainqueurs sentent bien qu’ils doivent se démarquer des images terribles du massacre d’un homme, qui provoque une sorte de révulsion. Les images ne mentent pas et sont plus fortes que toutes les explications et versions. C’est la haine hideuse de la populace, ivre de vengeance, qui a achevé un homme blessé et devenu sans défense.

Bernard-Henri Levy, qui pourtant s’y connaît en crime de guerre et crime contre l’humanité, trouve que, finalement, il s’agit d’un débordement, comme il y en a dans toute révolution. Ce philosophe humaniste-là aime la terreur. Qu’aurait-il dit, cependant, si le Hamas avait réservé au soldat Shalit le sort de Kadhafi ?

La fin des dictateurs meilleure que leur vie

Il y a, dans les démocraties ou ceux qui s’en réclament abusivement, une sorte de malédiction. Leurs libérations se terminent par une sale fin. On passera sur le martyr du peuple allemand, dont la protection des populations civiles n’a pas été une priorité des démocrates,alliés des Soviétiques. Depuis le suicide du führer ,les démocraties ne supportent pas que les dictateurs, ou qualifiés tels, lui échappent. Les forces du Bien enragent toujours des morts tranquilles de Franco et Pinochet. Mais, finalement, pour leur image de « gentil » cela vaut mieux.

Le 25 décembre 1989, le président de la République Socialiste de Roumanie, Nicolae Ceausescu, et son épouse, Elena, étaient fusillés par une unité d’élite des troupes roumaines. Aujourd’hui, cette exécution est loin d’être un sujet de fierté en Roumanie.

« Procureur: « qui vous êtes? » ; Ceausescu: « je suis président de la Roumanie et commandant en chef de l’armée roumaine. Je refuse de vous parler, car vous êtes provocateurs »… Procureur: « pourquoi avez-vous affamé le peuple? » ; Ceaucescu: « en tant que président, je ne répondrai pas à cette question. Mais en tant que citoyen, je vais vous dire ce qui suit. J’ai garanti à chaque paysan 200 kg de blé par membre de sa famille. Vous mentez en affirmant que j’ai affamé les gens. C’est un mensonge éhonté. Cela prouve que vous manquez de patriotisme » ; Procureur: « vos programmes sont excellents sur le papier. Mais pourquoi ne sont-ils pas appliqués? »

La fin du procès est connue. Après une salve tirée par les soldats, Nicolae Ceausescu gisait sur terre et son visage exprimait l’étonnement. Avant de mourir, son épouse Elena a exigé qu’on enlève les cordes qui l’entortillaient, en assurant qu’elle avait nourri et élevé les soldats qui l’entravaient.

On peut revenir, également, sur la fin de Saddam Hussein. On l’a exhibé comme un rat dans un trou, pour l’avilir après l’avoir drogué. Mais à l’issue d’un procès honteux, pendant sa pendaison en direct, il a été d’une morgue et d’un courage qui ont forcé l admiration. Il était bien plus digne et plus grand que ses juges. Qui peut dire le contraire ? Quant à Kadhafi, on a vu comment, incrédule, il est lynché par un peuple dont, dans sa folie déconnectée du réel, il a cru, jusqu’au bout, qu’il lui était dévoué en grande partie.

Une résistance inégale et malheureuse prend toujours du sens

L’Otan affirme maintenant n’y être pour rien et l’Onu demande une commission d’enquête. On croit rêver. Bien sûr que l’objectif était de le tuer pour gagner la guerre. Et maintenant, on dit qu’on ne voulait pas que cela se termine comme cela.

L’Otan ignorait que Mouammar Kadhafi se trouvait dans l’un des véhicules du convoi dont l’aviation alliée a bloqué, jeudi matin la progression, près de Syrte, précipitant la fin de l’ex-dirigeant libyen, a déclaré l’Alliance Atlantique. Le récit détaillé de l’opération aérienne suggère que le convoi, tentant de fuir la ville natale de l’ex-«Guide» de la révolution libyenne, était plus important que ne le laissaient entendre les premières informations. L’aviation de l’OtTAN, précise le communiqué, a touché 11 véhicules du convoi que formaient, au total ,quelque 75 véhicules.

Safia Kadhafi, la veuve de l’ex-dirigeant libyen, a réclamé une enquête des Nations unies sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi, rapporte la chaîne de télévision syrienne Arraï. Safia Kadhafi, qui s’est réfugiée en Algérie, demande aussi que la vérité soit faite sur la mort de Moutassim, un des fils du colonel libyen, tué lui aussi jeudi près de Syrte. Sur un bandeau déroulant diffusé à l’antenne, Arraï précise que la veuve de Mouammar Kadhafi est fière du courage de son mari et de ses enfants qui, ajoute la chaîne, ont résisté à 40 pays et à leurs agents pendant six mois. Elle les considère comme des martyrs.

Est-ce vraiment totalement terminé ?

« Saïf al Islam Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen, fuit la région de Syrte en direction du Niger », a dit un haut responsable militaire du Conseil national de transition (CNT). «Nous sommes à sa recherche. Les combattants dans la région sont en alerte», a déclaré Abdoul Madjid Mlegta. Saïf al Islam, l’ancien dauphin présumé de Mouammar Kadhafi, se déplacerait dans un convoi de trois véhicules armés, a ajouté le coordinateur des opérations militaires du CNT. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime contre l’humanité. Un responsable militaire du CNT affirmait que le convoi de Saïf al Islam était encerclé par ses hommes.

L’un des fils de Mouammar Kadhafi, Saadi, a trouvé refuge, début septembre, à Niamey, la capitale du Niger. Le gouvernement nigérien a indiqué, jeudi, que Abdallah al Senoussi, chef des services de renseignement de Mouammar Kadhafi, avait trouvé refuge dans l’extrême-nord du pays. Senoussi, beau-frère du «guide» libyen, est également recherché par la CPI.

La Libye n’existe plus. Il faut la reconstruire. « Il n’y a ni institution, ni armée», indiquait, à 20 Minutes, Riadh Sidaoui, le directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales de Genève. Selon Riadh Sidaoui, la priorité va être de «construire une armée nationale, homogène et disciplinée». Le pays regorge en effet d’armes, dont pourraient s’emparer des groupes radicaux qui pourraient nuire à la réconciliation. L’Otan a d’ailleurs déjà indiqué que l’arrêt progressif de ses missions de surveillance se ferait en fonction des capacités du CNT à maintenir la sécurité dans le pays.

Seulement, se pose la question des leaders. Le CNT a bien un chef officiel, Moustafa Abdeldjelil, mais son numéro deux, Mahmoud Jibril, est également en vue. Et le Conseil souffre déjà de divisions internes, entre laïcs et partisans d’un islam politique. Des chefs militaires, qui ont mené la bataille sur le front, pourraient également se manifester et réclamer des féodalités.

Tout commence, paraît-il; mais la fin se termine mal. Tout le monde le sait, mais personne ne veut le dire. Il y a, dans les pays arabes et musulmans, une malédiction qui pèse sur les vraies fausses victoires des hypocrites démocraties… La Libye n’y échappera pas. On en prend le pari.

Le lynchage de Mouammar Kadhafi

21 vendredi Oct 2011

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Libye, lynchage, mort, Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy, Obama, sarkozy, war

La mort de Mouammar el-Kadhafi a été saluée par une explosion de joie dans les palais gouvernementaux occidentaux à défaut de l’être par le peuple libyen. Pour Thierry Meyssan, cet assassinat militairement inutile n’a pas été perpétré par l’Empire uniquement pour l’exemple, mais aussi pour déstructurer la société tribale libyenne.

Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 20 octobre 2011

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Durant 42 ans, Mouammar el-Kadhafi a protégé son pays du colonialisme occidental. Il rejoint aujourd’hui Omar al-Mokhtar au panthéon des héros nationaux libyens.

Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.

Le corps du « Guide » de la Grande Jamahiriya arabe socialiste n’a pas été conservé dans sa ville natale de Syrte, ni transporté à Tripoli, mais acheminé comme trophée par les Misrata dans la ville éponyme.

La tribu des Misrata, qui a longtemps hésité à choisir son camp et est quasi absente du CNT, aura finalement investi Tripoli après son bombardement par l’OTAN, et aura lynché Mouammar el-Kadhafi après le bombardement de son convoi par l’OTAN. Elle aura même transféré son corps dans sa ville pour marquer son triomphe. En juillet, le « Guide » aura maudit les Misrata, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’islam.

Un flot de commentaires préparés à l’avance a été déversé instantanément par les médias atlantistes visant à diaboliser Mouammar el-Kadhafi et, de la sorte, à faire oublier les conditions barbares de sa mort.

Les principaux dirigeants de la Coalition ont salué la mort de leur ennemi comme marquant la fin de l’opération « Protecteur unifié ». Ce faisant, ils admettent implicitement que celle-ci ne visait pas à mettre en œuvre la Résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais à renverser un régime politique et à en tuer le leader, alors même que l’assassinat d’un chef d’État en exercice est interdit en droit états-unien et universellement condamné.

De plus, le lynchage de Mouammar el-Kadhafi montre la volonté de l’OTAN de ne pas le déférer à la Cour pénale internationale qui n’aurait pas été plus en mesure de le condamner pour crime contre l’humanité que le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie ne put prouver la culpabilité de Slobodan Milosevic malgré deux ans de procès.

Dans le torrent de boue déversé par les médias atlantistes pour salir sa mémoire, reviennent en boucle des accusations mensongères, ce qui montre a contrario que ces médias disposent de peu d’éléments authentiques utilisables à charge.

Ainsi revient l’affaire de l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (5 avril 1986, 3 morts), jadis utilisée comme prétexte par l’administration Reagan pour bombarder son palais et tuer sa fille (14 avril 1986, au moins 50 morts). À l’époque, le procureur allemand Detlev Mehlis (celui qui truquera deux décennies plus tard l’enquête sur l’assassinat de Rafik el-Hariri) s’appuya sur le témoignage de Mushad Eter pour accuser un diplomate libyen et son complice Mohammed Amairi. Cependant, la télévision allemande ZDF découvrira plus tard que Mushad Eter est un faux témoin et un vrai agent de la CIA, tandis que le poseur de bombe Mahammed Aamiri est un agent du Mossad [1].

Ou encore, l’affaire de l’attentat de Lockerbie (21 décembre 1988, 270 morts) : les enquêteurs identifièrent le propriétaire de la valise contenant la bombe et son retardateur sur la foi du témoignage d’un commerçant maltais qui avait vendu un pantalon se trouvant également dans la valise piégée. La justice écossaise mit alors en accusation deux agents libyens Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah et le Conseil de sécurité prit des sanctions contre la Libye. En définitive, pour obtenir la levée des sanctions, la Libye accepta d’extrader ses deux agents (le premier fut condamné à la prison à vie, le second fut innocenté) et de payer 2,7 milliards de dollars d’indemnités, tout en persistant à proclamer sa complète innocence. En définitive, en août 2005, un des chefs d’enquête écossais déclara que la pièce à conviction principale, le retardateur, avait été déposé sur les lieux par un agent de la CIA. Puis l’expert qui avait analysé le retardateur pour le tribunal admit l’avoir lui-même fabriqué avant que la CIA ne le dépose sur les lieux. Enfin, le commerçant maltais reconnu avoir été payé 2 millions de dollars pour porter un faux témoignage. Les autorités écossaises décidèrent de réviser le procès, mais l’état de santé d’Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi ne le permit pas.

L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Mouammar el-Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après leur bombardement peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin du bling bling de son ministre du Plan, Mahmoud Jibril. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à son « Guide ».

À l’inverse, les médias atlantistes n’évoquent pas le seul mandat d’arrêt international émis par Interpol contre Mouammar el-Kadhafi avant l’offensive de l’OTAN. Il était accusé par la Justice libanaise d’avoir fait disparaître l’imam Moussa Sadr et de ses accompagnateurs (1978). Cet oubli s’explique par le fait que l’enlèvement aurait été commandité par les États-Unis qui voulaient éliminer l’imam chiite avant de laisser l’ayatollah Rouhollah Khomeiny rentrer en Iran, de peur que Sadr n’étende au Liban l’influence du révolutionnaire iranien.

Les médias atlantistes n’évoquent pas non plus les critiques que des organisations de la Résistance anti-impérialiste et nous-mêmes avions formulées contre Mouammar el-Kadhafi : ses compromis récurrents avec Israël.

Pour ma part, je peux attester que, jusqu’à la bataille de Tripoli, le « Guide » a négocié avec des émissaires israéliens, espérant parvenir à acheter la protection de Tel-Aviv. Je dois aussi attester que, malgré mes critiques sur sa politique internationale, et le dossier complet à ce sujet que la DCRI française lui a aimablement communiqué à mon sujet en juillet dans l’espoir de me faire arrêter, Mouammar el-Kadhafi m’a accordé sa confiance et m’a demandé d’aider son pays à faire valoir ses droits aux Nations Unies [2] ; un comportement bien éloigné de celui d’un tyran.

Les médias atlantistes n’ont pas non plus cité les ingérences que j’ai condamnées de la Libye dans la vie politique française, notamment le financement illégal des campagnes électorales présidentielles de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Le « Guide » avait en effet autorisé son beau-frère Abdallah Senoussi à corrompre les deux principaux candidats en échange de la promesse de l’amnistier ou de faire pression sur la Justice française pour clore son dossier pénal [3].

Surtout, les médias atlantistes n’évoquent pas l’œuvre principale du « Guide » : le renversement de la monarchie fantoche imposée par les anglo-saxons, le renvoi des troupes étrangères, la nationalisation des hydrocarbures, la construction de la Man Made River (les plus importants travaux d’irrigation au monde), la redistribution de la rente pétrolière (il fit d’une des populations les plus pauvres du monde, la plus riche d’Afrique), l’asile généreux aux réfugiés Palestiniens et l’aide sans équivalent au développement du Tiers-monde (l’aide libyenne au développement était plus importante que celle de tous les États du G20 réunis).

La mort de Mouammar el-Kadhafi ne changera rien au plan international. L’événement important était la chute de Tripoli, bombardée et conquise par l’OTAN —certainement le pire crime de guerre de ce siècle—, suivie de l’entrée de la tribu des Misrata pour contrôler la capitale. Dans les semaines précédant la bataille de Tripoli, l’écrasante majorité des Libyens ont participé, vendredi après vendredi, à des manifestations anti-OTAN, anti-CNT et pro-Kadhafi. Désormais, leur pays est détruit et ils sont gouvernés par l’OTAN et ses fantoches du CNT.

La mort du Guide aura par contre un effet traumatique durable sur la société tribale libyenne. En faisant tuer le leader, l’OTAN a détruit l’incarnation du principe d’autorité. Il faudra des années et beaucoup de violences avant qu’un nouveau leader soit reconnu par l’ensemble des tribus, ou que le système tribal soit remplacé par un autre mode d’organisation sociale. En ce sens, la mort de Mouammar el-Kadhafi ouvre une période d’irakisation ou de somalisation de la Libye.

Thierry Meyssan
Voltairenet.org

Gaddafi dead ? DEJA VU !!!

21 vendredi Oct 2011

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Kabila n’a pas été informé du déploiement des marines Américains sur son territoire

20 jeudi Oct 2011

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africom, colonisation, marines, Obama, paul kagame, RDC

Arusha, 19 octobre 2011 (FH) – La République démocratique du Congo (RDC) n’a pas été officiellement informée du déploiement de Marines américains ayant pour mission d’appuyer les opérations de traque du chef rebelle ougandais Joseph Kony, recherché depuis 2005 par la Cour pénale internationale (CPI), a rapporté mercredi Radio Okapi citant le président Joseph Kabila.

«Est-ce qu’on aura des Marines ici chez nous, dans le parc de la Garamba pour traquer Monsieur Kony? Je ne sais pas. Du moins, officiellement, le Congo n’a pas encore été contacté», a déclaré le chef de l’Etat cité par la radio.

Toujours selon cette radio, gérée en partenariat par la Fondation Hirondelle et les Nations Unies, Kabila a affirmé que le chef rebelle ougandais ne se trouvait plus sur le territoire congolais. « C’est depuis dix-huit mois qu’il est parti en République centrafricaine» voisine, a indiqué le président congolais lors d’une conférence de presse mardi à Kinshasa. Il a précisé que des unités avaient été déployées à la frontière des deux pays pour éviter que Kony ne rentre en RDC.

Le président Barack Obama avait annoncé, vendredi dernier, l’envoi en Ouganda d’une centaine d’éléments des forces spéciales, « équipés pour le combat », chargés d’aider les forces régionales dans les opérations de traque des combattants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et de leur chef Joseph Kony. Il précisait dans une lettre aux députés et sénateurs américains qu’une première partie du contingent s’était déployée en Ouganda le 12 octobre, tandis que d’autres soldats, ainsi que la logistique requise, se rendront sur place le mois prochain.

Le département d’Etat a précisé que les militaires américains se déploieraient éventuellement au Sud-Soudan, en RCA et en RDC, « après un accord obtenu auprès de chaque pays concerné ». Les Marines ne combattront pas directement la LRA, sauf en cas de légitime défense, a ajouté le Département d’Etat: « Ils fourniront des renseignements, des conseils et une assistance aux pays partenaires ».

La LRA, milice politico-religieuse, inscrite sur la liste des mouvements terroristes par les Etats-Unis, est accusée d’innombrables exactions sur les civils de quatre pays: Ouganda, Soudan, RDC et Centrafrique.

Lors de cette même conférence de presse, le président Kabila a par ailleurs réitéré le refus de son gouvernement d’exécuter le mandat d’arrêt de la CPI contre l’ex-rebelle Bosco Ntaganda, aujourd’hui général dans l’armée congolaise, selon l’AFP.

Kinshasa affirme que l’arrestation de Ntaganda mettrait à mal le fragile processus de pacification de la volatile province du Nord-Kivu, dont l’accusé est originaire.

Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major de la rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), est accusé de crimes de guerre notamment pour l’enrôlement d’enfants en 2002-2003 en Ituri, quand il faisait partie de la milice de l’Union des patriotes congolais (UPC).

ER/GF

© Agence Hirondelle

Libye – Le mercenaire Américain Matthew Vandyke en opération en Libye

03 lundi Oct 2011

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CNT, Kadhafi, Libye, Matthew Vandyke, mercenaire americain, NATO, NCT, Nicolas Sarkozy, Obama, OTAN

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Libye – Le mercenaire Américain Matthew Vandyke…, posted with vodpod

Destroying a Country’s Standard of Living: What Libya Had Achieved, What has been Destroyed

02 dimanche Oct 2011

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libya, Libye, Nicolas Sarkozy, Obama, OTAN, war

by Prof. Michel Chossudovsky

« There is no tomorrow » under a NATO sponsored Al Qaeda rebellion.

While a  « pro-democracy » rebel government has been instated, the country has been destroyed.

Against the backdrop of war propaganda, Libya’s economic and social achievements over the last thirty years, have been brutally reversed:

The [Libyan Arab Jamahiriya] has had a high standard of living and a robust per capita daily caloric intake of 3144. The country has made strides in public health and, since 1980, child mortality rates have dropped from 70 per thousand live births to 19 in 2009. Life expectancy has risen from 61 to 74 years of age during the same span of years. (FAO, Rome, Libya, Country Profile,)

According to sectors of the « Progressive Left » which have endorsed NATO’s R2P mandate:  « The mood across Libya, particularly in Tripoli, is absolutely —like there’s just a feeling of euphoria everywhere. People are incredibly excited aboutstarting afresh. There’s a real sense of rebirth, a feeling that their lives are starting anew. (DemocracyNow.org, September 14, 2011 emphasis added)

The rebels are casually presented as « liberators ». The central role of Al Qaeda affilated terrorists within rebel ranks is not mentioned.

« Starting afresh » in the wake of destruction? Fear and Social Despair, Countless Deaths and Atrocities, amply documented by the independent media.

No euphoria…. A historical reversal in the country’s economic and social development has occurred. The achievements have been erased.

The NATO invasion and occupation marks the ruinous « rebirth » of Libya’s standard of living  That is the forbidden and unspoken truth:  an entire Nation has been destabilized and destroyed, its people driven into abysmal poverty.

The objective of the NATO bombings from the outset was to destroy the country’s standard of living, its health infrastructure, its schools and hospitals, its water distribution system.

And then « rebuild » with the help of donors and creditors under the helm of the IMF and the World Bank.

The diktats of the « free market » are a precondition for the instatement of  a Western style « democratic dictatorship « .

About nine thousand strike sorties, tens of thousands of strikes on civilian targets including residential areas, government buildings, water supply and electricity generation facilities. (See NATO Communique, September 5, 2011. 8140 strike sorties from March 31 to September 5, 2011)

An entire nation has been bombed with the most advanced ordnance, including uranium coated ammunition.

Already in August, UNICEF warned that extensive NATO bombing of Libya’s water infrastructure « could turn into an unprecedented health epidemic “ (Christian Balslev-Olesen of UNICEF’s Libya Office, August 2011).

Meanwhile investors and donors have positioned themselves. « War is Good for Business’. NATO, the Pentagon and the Washington based international financial institutions (IFIs) operate in close coordination. What has been destroyed by NATO will be rebuilt, financed by Libya’s external creditors under the helm of the « Washington Consensus »:

« Specifically, the [World] Bank has been asked to examine the need for repair and restoration of services in the water, energy and transport sectors [bombed by NATO] and, in cooperation with the International Monetary Fund, to support budget preparation [austerity measures] and help the banking sector back on to its feet [The Libyan Central bank was one of the first government buildings to be bombed]. Employment generation for young Libyans has been added as an urgent need facing the country. » (World Bank to Help Libya Rebuild and Deliver Essential Services to Citizens emphasis added)

Libya’s Development Achievements

Whatever one’s views regarding Moamar Gadaffi, the post-colonial Libyan government played a key role in eliminating poverty and developing the country’s health and educational infrastructure. According to Italian Journalist Yvonne de Vito, « Differently from other countries that went through a revolution – Libya is considered to be the Switzerland of the African continent and is very rich and schools are free for the people. Hospitals are free for the people. And the conditions for women are much better than in other Arab countries. » (Russia Today, August 25, 2011)

These developments are in sharp contrast to what most Third World countries were able to « achieve » under Western style « democracy » and « governance » in the context of a standard IMF-World Bank Structural Adjustment program (SAP).

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