• About
  • Chi siamo/Who are we ?
  • Marcia « Reggio Emilia – Bruxelles per la pace e la giustizia nel Congo RD »

UMOJA

~ La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique

UMOJA

Archives de Tag: Alassane Ouattara

Charles Onana: Compaoré a écrit à Sarkozy pour lui demander de renverser Gbagbo

28 mardi Fév 2012

Posted by Pamoja in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

ADO, Alassane Dramane Ouattara, Alassane Ouattara, carl bernstein, Charles onana, colonisation, Cote d'ivoire, Elections Cote d'ivoire, journalisme, Laurent Gbagbo, Nicolas Sarkozy, richard nixon

(Mutation – Cameroun) Le journalisme d’investigation porte souvent ses acteurs au firmament s’ils s’en sortent, car tellement les risques sont grands et parfois difficiles à mesurer l’importance et la nature. Carl Bernstein et Bob Woodward, «les hommes du président» Richard Nixon qui enquêtèrent longuement sur le Watergate, sont devenus des références mondiales du journalisme d’investigation. Toutes les écoles de journalisme du monde se servent de leurs méthodes de travail pour former les futurs journalistes.

En sera-t-il de même un jour pour Charles Onana en Afrique ? Ses livres sur le génocide du Rwanda ont pris à contre pied la thèse validée par la communauté internationale : «les Hutus extrémistes avaient tué Habyarimana pour empêcher un rapprochement politique avec les Tutsis». Ils sont d’un courage et d’une pertinence qui laissent pantois tout lecteur.
Charles Onana s’attaque aujourd’hui, à ce qu’il considère comme une barbare implication de la France dans un conflit postélectoral en Côte d’Ivoire, qui a abouti au renversement de Laurent Gbagbo et à son transfèrement aux Pays Bas pour y être jugé par la Cpi. En attendant ce jour sa conférence de presse au cours de laquelle il présentera son livre sur le sujet, l’auteur a accepté de répondre en avant première

c’est le titre de votre nouveau livre. Doit-on comprendre qu’après les Grands Lacs, vous vous êtes trouvé une nouvelle passion en Afrique de l’Ouest?

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une passion. Il s’agit plutôt d’une curiosité intellectuelle qui a abouti à cet ouvrage. J’avais des doutes sur le traitement médiatique presque consensuel qui mettait exclusivement le président ivoirien en cause au sujet du processus électoral. Je ne comprenais pas pourquoi les Nations Unies, la France, les Etats-Unis et même la CEDEAO prenaient parti dans une affaire de politique intérieure d’un Etat souverain de façon aussi flagrante puisqu’il était question du choix du président de la République de Côte d’Ivoire. C’était tellement étrange que la menace d’intervention militaire de la CEDEA0 contre un de ses pays membres paraissait surréaliste. Je me suis dit qu’il y a là de bonnes raisons d’enquêter. J’ai donc commencé mes investigations non pas sur la seule crise postélectorale mais sur dix années de pouvoir de monsieur Laurent Gbagbo.

Quelques semaines après la sortie de votre livre, Laurent Gbagbo a été transféré à la Haye. Comment lavez-vous vécu ce transfèrement ?

Connaissant bien les méthodes du procureur Moreno Ocampo. Je n’étais pas surpris par cette initiative. J’avais reçu au mois de mars 2011 le projet de plainte préparé à Paris par les avocats parisiens de monsieur Alassane Ouattara contre le président Gbagbo. Ils avaient préparé avant même la chute du président en exercice l’acte d’accusation. Je crois que certains n’avaient pas pris au sérieux le fait que l’envoi du président Gbagbo devant la CPI était un volet envisageable par ses adversaires. Pourtant, monsieur Ocampo avait évoqué cette hypothèse au cours du processus électoral.

Dans ce nouvel opus, vous développez la thèse du coup d’Etat en Côte d’Ivoire, vous basant notamment sur différentes correspondances entre le président français Nicolas Sarkozy et ses homologues Ouest africains dont le Burkinabè Blaise Compaoré et le Nigérian Goodluck Jonathan…

En réalité, je ne développe aucune thèse et ne formule aucune hypothèse. Je rapporte simplement des faits et des preuves qui, à ce jour, n’ont été contestés par personne, y compris en France. Je n’ai reçu aucune plainte en diffamation. On peut donc penser que les concernés n’ont rien à redire sur les faits ni sur ces documents.
Votre livre a paru au moment où la victoire militaire d’Ouattara, se double d’un triomphe politique aux élections législatives de décembre dernier. Vous ne pensez pas qu’il vient un peu tard?
Permettez-moi de signaler que le taux d’abstention est inédit sur ces élections et que le taux de participation n’a jamais été si faible (15%) même si l’on a prétendu officiellement qu’il était de 30%. Si les élections avaient été gagnées par monsieur Ouattara, il aurait eu au moins 50% de taux de participation. C’est le minimum pour une victoire électorale crédible. Je crois que le livre a plutôt prouvé qu’il y avait un vrai problème de légitimité du nouveau régime soutenu par la communauté internationale.

Dans ce livre, vous peignez Gbagbo comme l’ange persécuté par plusieurs démons, dont Nicolas Sarkozy en tête. L’ancien président ivoirien n’a-t-il pas eu de torts dans cette crise, notamment en violant la constitution de son pays pour assurer ses arrières ?

Je ne peints pas le président Gbagbo comme un ange. Les anges n’existent pas en politique. Je dis d’ailleurs que certains de ses proches collaborateurs ont été incapables de cerner les véritables enjeux de cette crise et qu’ils ont trahi les intérêts supérieurs de la nation et de l’Etat ivoirien au profit de leurs seuls intérêts personnels. Leur incompétence à causé des victimes et des exilés. Cela dit, le président Gbagbo n’a jamais violé la constitution. C’est probablement cela son problème.

Vous militez pour un recomptage des voix comme le demandait le président Gbagbo en son temps. Cela était-il possible vue la tension que l’on percevait dans ce pays à ce moment?

En quoi le recomptage des voix serait une infraction au code électoral ou à la constitution ivoirienne ? Qui a peur du recomptage ? Le président Thabo Mbeki a regretté que cette option n’ait pas été privilégiée. Ceux qui ont préféré la force savent pourquoi ce choix a prévalu sur tout autre.

Vous n’avez pas omis, entre les lignes, de remettre en cause l’implication du représentant de l’Onu…

J’ai simplement regardé si l’attitude de M Choï était conforme à son mandat. Hélas non et c’est regrettable pour l’ONU et pour le droit international. Son mandat ne lui permettait ni de se prononcer sur le vainqueur ni sur le perdant mais lui recommandait de veiller à conformité du processus électoral avec les normes internationales. Il me semble qu’il est allé au-delà de son mandat en désignant qui, d’après lui, était vainqueur.

Dans la même veine, on a l’impression que vous personnalisez le conflit en nommant Nicolas Sarkozy comme celui par qui les malheurs de Gbagbo sont arrivés?

Je me répète, je rapporte des faits et je fournis des preuves. Et personne n’a prétendu à ce jour que ces faits sont inexacts ou que je parle sans preuve. J’ai découverts des choses et je les mets à lq disposition du public.

Peut-on avoir la substance de la lettre du président Compaoré du 24 mars 2011 invitant le président Sarkozy à engager une action militaire contre le président ivoirien Laurent Gbagbo ?

Cette lettre demande au président français d’intervenir militairement dans une affaire de politique intérieure d’un Etat souverain en violation du droit pénal international et du mandat des Nations Unies. C’est regrettable pour certains dirigeants africains de procéder de la sorte envers leur homologue et voisin.

Certains pensent que si le président Laurent Gbagbo s’était refusé d’organiser l’élection présidentielle dans les conditions de ce moment, on aurait évité ce bain de sang. Le pensez-vous?

Pardonnez-moi mais cette analyse est ridicule/. Tout le monde semble oublier que le président Gbagbo était accusé de ne pas vouloir organiser des élections car, disait-t-on, il voulait rester au pouvoir. Lorsqu’il a accepté d’aller aux élections et que le résultat ne convenait pas à quelques Etats, on q trouvé qu’il était à nouveau un problème. Ceux qui ont organisé le bain de sang à Abidjan sont bien les rebelles qui ont systématiquement refusé de désarmer. Ils ont ainsi violé tous les accords de paix au vu et au su de tous sans que l’on daigne les tancer une seule fois. D’ailleurs, on les a vu à l ?uvre lors de la prise d’Abidjan et surtout à Douékoué. Les confidences qui m’ont été faites par des diplomates de l’ONUCI et par des officiers français opérant en Côte d’Ivoire montrent clairement que les forces rebelles ont non seulement commis des crimes contre l’humanité depuis 2002 mais qu’ils étaient protégés par certaines puissances qui avaient opté pour l’usage de la violence.

Vous revenez très souvent sur le profil de Laurent Gbagbo, pourquoi?

Oui parce qu’il faut d’abord connaître et puis comprendre avant de juger dans la précipitation et la cacophonie. Ce n’est pas parce que les médias occidentaux semblaient unanimes et consensuels qu’ils disaient vrai ou qu’ils avaient raison. Deux exemples, ils ont dit que le président Gbagbo était responsable de la mort des soldats français. J’ai enquêté sur cette affaire et la juge chargée de l’affaire en France m’a avoué que les autorités françaises lui mettaient les bâtons dans les roues. Je publie d’ailleurs sa lettre en annexe du livre ainsi que celle du ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Bernard Kouchner, qui s’oppose à la classification des documents sur ce sujet. J’ai également obtenu les auditions du ministre de la Défense de l’époque, Michèle Alliot-Marie qui a totalement perdu la mémoire et ne se souvient plus de rien. Que d’étranges comportements pour des gens qui déclaraient haut et fort que le président Gbagbo était responsable de la mort des soldats français en 2004 à Bouaké ! Mieux leur avocat m’a dit en France que Laurent Gbagbo n’a rien à voir avec cette affaire. Une association a été crée en France pour la vérité et la justice en faveur des soldats français. Deuxième exemple, la disparition du journaliste Guy-André Kieffer ; où en est l’enquête en France ? Au point mort. Pourquoi ; les autorités françaises doivent expliquer pourquoi depuis l’arrestation du président Gbagbo l’enquête n’avance pas.

Pensez-vous que Laurent Gbagbo bénéficiera d’un procès équitable?

Non; il s’agit d’un procès politique qui visait en priorité à éliminer politiquement un dirigeant africain libre et indépendant. Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a jamais soumis la liste de ses ministres et collaborateurs à l’approbation de l’Elysée; du Quai d’Orsay ou de Matignon. Paris n’a pas apprécié pourtant il n’a jamais menacé les intérêts français en Côte d’Ivoire. Certains officiers français m’ont confié que leur président avait été aveuglé par sa proximité avec monsieur Ouattara et sa femme Dominique.

Au Sénégal, à la veille de l’élection du 26 février prochain, la tension monte. Le président Wade n’entend et n’écoute que lui. Que pensez-vous de la situation dans ce pays?

Il faudrait poser cette question à la CEDEO. Envisagera-t-elle une intervention militaire à Dakar si la situation se dégrade. Je serais curieux de voir leur position. Le moins qu’on puisse dire est que la désinvolture et l’irresponsabilité avec lesquelles la CEDEO a traité la question ivoirienne les met désormais au pied du mur.
Alassane Ouattara a été élu président de la Cedeao vendredi dernier. Que pensez-vous qu’il puisse apporter à ce regroupement ?
Il lui apportera la reconnaissance pour service rendu.

Télédiaspora-24/2/2012

L’audience de confirmation des charges dans l’affaire Le Procureur c. Laurent Koudou Gbagbo s’ouvrira le 18 juin 2012

06 mardi Déc 2011

Posted by Pamoja in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alassane Ouattara, comparution, CPI, justice, Laurent Gbagbo

Situation : Côte d’Ivoire
Affaire : Le Procureur c. Laurent Koudou Gbagbo

Le 5 décembre 2011, la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI) a fixé la date d’ouverture de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire Le Procureur c. Laurent Koudou Gbagbo au 18 juin 2012.

Cette décision a été annoncée au cours de la première comparution de Laurent Koudou Gbagbo devant la Cour.

Lors de cette audience, en présence de l’Accusation et de la Défense, représentée par Me Emmanuel Altit, la Chambre préliminaire III a vérifié l’identité de M. Gbagbo et s’est assurée qu’il a été informé des crimes qui lui sont reprochés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome.

Une audience de confirmation des charges sert à déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis ces crimes. Si la Chambre préliminaire décide de confirmer les charges, elle renverra l’affaire devant une Chambre de première instance, laquelle sera chargée de conduire la phase suivante de la procédure, à savoir le procès lui-même.

Pour de plus amples informations concernant cette affaire, veuillez cliquer ici.

Contexte

La Chambre préliminaire III a conclu qu’il y a des motifs raisonnables de croire que Laurent Gbagbo ait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post‑électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.

La Chambre a également conclu qu’il y a des motifs raisonnables de croire qu’au lendemain des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, les forces pro-Gbagbo ont attaqué la population civile à Abidjan et dans l’Ouest du pays, à partir du 28 novembre 2010, prenant pour cible des civils qu’elles pensaient être des partisans du candidat de l’opposition. Il est allégué que ces attaques revêtaient un caractère généralisé et systématique, ont été commises sur une longue période et dans une zone géographique vaste, et suivaient un mode opératoire général similaire. En outre, elles auraient souvent été dirigées contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques et ont fait un grand nombre de victimes.

Laurent Gbagbo et son entourage immédiat auraient convenu d’un plan et auraient été conscients que la mise en œuvre de celui-ci aboutirait à la commission des crimes allégués. Ils auraient exercé un contrôle conjoint sur les crimes et apporté une contribution coordonnée et essentielle à la réalisation du plan.

Photos de la comparution

Video de la comparution (telecharger)

Théophile Kouamouo : le SOS d’un journaliste ivoirien

05 dimanche Juin 2011

Posted by Pamoja in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

ADO, Alassane Dramane Ouattara, Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, Laurent Gbagbo, Théophile Kouamouo

« Mon quotidien est empêché de paraître par le nouveau pouvoir ivoirien. Ce mail est un SOS. Nous avons besoin de vous, sinon nos journaux mourront. » Tel es…

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Théophile Kouamouo : le SOS d’un journaliste iv…, posted with vodpod

Qui est Alassane Ouattara

26 mardi Avr 2011

Posted by Pamoja in Elections Cote d'Ivoire 2010, FrançAfrique & colonisation

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

ADO, Alassane Dramane Ouattara, Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, Forces nouvelles, FRCI, Guillaume SORO, IB, RDR, rebelles

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Qui est Alassane Ouattara, posted with vodpod

Un criminel de guerre à l’Elysée

10 dimanche Avr 2011

Posted by Pamoja in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

ADO, Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, Françafrique, Laurent Gbagbo, Licorne, Maitre Gilbert Collard, neo colonialisme, Nicolas Sarkozy, ONUCI

Source : AfriqueLibre

Les hommes politiques, les hautes instances qui ont élu dans leurs urnes onusiennes Alassane Ouattara, sont comptables désormais du comportement criminel des troupes du premier chef d’état élu, en toute indépendance coloniale, par la communauté internationale. Le premier éjecteur étant, allez savoir pourquoi, Nicolas Sarkozy !

L’avenir, dont les indiscrétions percent toujours les plus épais silences nous révélera peut-être, une nuit sombre d’aveux, les raisons de cette affection fraternelle pour le général en chef des « dozos », ces chasseurs traditionnels du nord, qui ne ratent jamais le gibier. Sans prendre parti, ni pour l’élu de l’intérieur,  ni pour l’élu de l’extérieur, les saints étant rarement au pouvoir, on ne peut ignorer les cadavres des mille morts de Duékoué, les populations massacrées, jetées dans les puits, la fusillade le dimanche 3 avril, de dix fuyards, blottis dans la cathédrale San Pedro, l’incendie des villages du ministre Blé Goudé et du footballeur Didier Drogba, l’assassinat de Philippe Remond, professeur, français, et ami de Gbagbo, mort pour cette seule raison.

Les mercenaires, les Libériens, les Nigérians, les rebelles, sous l’autorité de Soro, l’ami de longue date de Ouattara et son futur Brutus : ils assassinent sous les yeux de cette belle communauté internationale, qui ne pense qu’à ses minables calculs, et qui défend les droits de l’homme lorsqu’ils penchent du côté de ses intérêts. Encore une fois, le redire vaut la peine, je n’ai pas à choisir entre Gbagbo et Ouattara,  mais je n’accepte pas que l’on fasse de l’un un tyran et de l’autre un ange tombé du ciel onusien des droits de l’homme pour atterrir dans l’urne idéale !

En France, on ignore tout de la Côte d’Ivoire, de son histoire, de sa fragilité, de ses richesses- pétrole, café, cacao, ananas- des conflits entre le Nord et le Sud, des risques de guerre ethnique, de l’embrasement qui menace d’enflammer ce pays et de le précipiter pour des années dans une tourmente d’horreur !

On ignore tout de Monsieur et Madame Ouattara… De vrais parisiens, invités dans les dîners en ville… Où, chez qui, avec qui ? S’il y a encore des journalistes dans ce pays qui n’obéissent pas au conformisme logique, ils sauront le dire un jour… Pourquoi, d’un coup, cette volonté de virer Gbagbo ? Parce qu’un onusien,  martien de cette planète verte, de la rage des bons sentiments internationaux, a décrété, comptable électoral précis, que l’élu était Ouattara. Notre président, sur le pied de guerre, fier comme un général d’Offenbach, a emboîté le pas, et a décrété que l’élu national devait laisser la place à l’élu international. Obama aussi. Au point que la France endettée est aujourd’hui en guerre.

Evidemment, l’outrecuidant qui oserait supposer que Nicolas et Barack, scouts internationaux, n’agiraient pas dans l’intention d’accomplir de bonnes actions, serait un mauvais esprit, un agent du malin. L’essentiel, c’est de voir ce que cache l’apparent.

Alors, que cache l’apparent ? Au nom d’une morale internationale, on fait et on défait les chefs d’Etat africains, enfin, pas tous, on choisit. Vous croyez vraiment que c’est l’envie de faire cracher aux urnes la vérité qui fait que les hélicoptères français tirent sur des Ivoiriens, que le président Sarkozy associe le nom de la France au massacre de Duékoué, qu’on jette tout un peuple dans la guerre civile, qu’on devient, par choix présidentiel, les complices de Ouattara, qu’on envoie des renforts militaires, que la gauche se tait de tout le poids de sa pétoche à parler ?

Dans ce conflit où deux points de vue s’affrontent dans l’expression violente du multi ethnisme et des rivalités tribales, on n’a pas la lutte des bons et des méchants, on a des ethnies qui s’opposent «en raison  des fractures inscrites dans la longue durée». En intervenant avec nos grosses bottes occidentales, on n’aura fait qu’aggraver la situation. La neutralité était la seule solution. Les morts des deux camps jugeront.

Maitre Gilbert Collard

Vidéo 3mn05 d’Abidjan sous les tirs de la France et de l’ONUCI

04 lundi Avr 2011

Posted by Pamoja in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, Laurent Gbagbo

4/4/2011 http://www.legrigriinternational.com – Gri-Gri-International vous propose de découvrir 3mn05 d’Abidjan sous les tirs de la France et de l’ONUCI de la catégorie Actualité Reportage / Docu / ITW. Retrouvez toutes les vidéos Gri-Gri-International sur Wat.tv.

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Vidéo 3mn05 d’Abidjan sous les tirs de la Franc…, posted with vodpod

 

Interview de Roland Dumas en direct d’Abidjan : il accuse l’ONU de tirer sur des civils à balles réelles

03 lundi Jan 2011

Posted by Pamoja in Elections Cote d'Ivoire 2010, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alassane Ouattara, cour constitutionnelle ivoirienne, Elections Cote d'ivoire, Interview de Roland Dumas, Laurent Gbagbo, Roland Dumas

« Les Ivoiriens résisteront à la nouvelle guerre de Ouattara »

03 lundi Jan 2011

Posted by Pamoja in (In)Justice, FrançAfrique & colonisation

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, Elections Cote d'ivoire, Laurent Gbagbo

Afrik.com

Entretien avec Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo

La crise post-électorale perdure depuis un mois en Côte d’Ivoire. La médiation entreprise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui n’exclut pas de recourir à la force, ne semble pas avoir eu raison de la résistance de Laurent Gbagbo, reconduit à son poste de Président par le Conseil constitutionnel. En dépit du soutien de la communauté internationale, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne par la Commission électorale indépendante, n’exerce pas seul la fonction suprême. Alain Toussaint, conseiller du Président Laurent Gbagbo chargé des relations avec l’Union européenne, explicite la position de son camp dans cette nouvelle crise ivoirienne. Entretien.

Alors qu’Alassane Ouattara, le Président ivoirien élu selon la Commission électorale indépendante, vient de lui lancer un ultimatum qui expire ce vendredi à minuit, Laurent Gbagbo n’est pas près de quitter le pouvoir, confirme Alain Toussaint, son conseiller chargé des relations avec l’Union européenne. Selon lui, l’un des deux Présidents ivoiriens prône le dialogue pour trouver une issue à la crise politique que traverse son pays depuis le 2 décembre. Les « Jeunes patriotes », conduits par le ministre de la Jeunesse Blé Goudé, menacent, eux, de « libérer » après le 1er janvier » le Golf Hôtel, où Alassane Ouattara a trouvé refuge, sous la protection des Nations unies, également menacées par les partisans de Laurent Gbagbo.

 

Afrik.com : Laurent Gbagbo conteste la victoire d’Alassane Ouattara mais le fait qu’on ait vu ses partisans empêcher la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI) ne constitue-t-il pas une preuve de sa défaite ?
Alain Toussaint :
Pas du tout ! La CEI est contrôlée à 90% par les membres du RHDP (le Rassemblement des Houphouétistes pour la paix, coalition qui s’est formée autour d’Alassane Ouattara au second tour, ndlr). La commission électorale en Côte d’Ivoire est partisane et largement dominée par des intérêts politiques. Les représentants de LMP (La majorité présidentielle, ndlr) au sein de la CEI ont souhaité qu’aucun résultat ne soit rendu public sans qu’il n’y ait validation et accord entre les différents intérêts représentés. C’est compte tenu de la violation de ces règles que les représentants de LMP ont empêché la proclamation des résultats provisoires de trois régions qui étaient acquises au Président Gbagbo comme on l’a constaté plus tard. Ce sont des régions – Agneby, Moyen Cavally et Sud Comoé – où le Président Gbagbo est arrivé largement en tête.

Afrik.com : N’aurait-il pas été plus équitable que le Conseil constitutionnel, qui devait juger du contentieux, réorganise les élections pour l’évacuer ? D’autant que les contestations du camp Gbagbo concernent le Nord qui n’est pas son fief naturel. Alassane Ouattara avait largement remporté le scrutin dans ces régions lors du premier tour de la présidentielle.
Alain Toussaint :
Le Président Gbagbo ne conteste pas les résultats de l’élection puisqu’il a été déclaré, lui, vainqueur selon la loi ivoirienne. Le Conseil constitutionnel a proclamé Laurent Gbagbo Président de la République de Côte d’Ivoire et M. Alassane Ouattara comme celui qui a perdu les élections. Le Conseil constitutionnel a jugé recevable les recours en annulation introduits par le Président Laurent Gbagbo […] Dans plusieurs régions du Nord du pays, où les élections ne se sont pas déroulées dans des conditions de transparence et de sécurité ; et lorsque le vote a pu avoir lieu, les PV dans la plupart des circonscriptions ont été trafiqués par les partisans de M. Ouattara. C’est tout cela qui a motivé la décision du Conseil constitutionnel qui a agi en toute responsabilité. Le Conseil constitutionnel n’a fait qu’appliquer la Constitution. Il y a des recours en annulation. Les recours sont jugés recevables, et par conséquent le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs de l’élection présidentielle après avoir étudié et examiné ces recours-là. Il ne s’agit nullement de fiefs de Ouattara dans le Nord ni de fiefs de Gbagbo dans le Sud, il s’agit d’une élection nationale et le président de la République a obtenu des voix partout sur le territoire, et notamment dans le Nord du pays. M. Ouattara y a inversé les résultats en organisant des fraudes massives et en empêchant les électeurs de voter lorsqu’il sentait que ceux-là étaient proches de Gbagbo.

Afrik.com : Vous parlez du Conseil constitutionnel qui a appliqué les lois ivoiriennes. Mais à Pretoria, en 2005, les parties prenantes du conflit ivoirien se sont engagées à respecter la certification du processus électoral par les Nations unies. Autonomes, les chiffres de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, correspondent à ceux communiqués par la CEI. Le Conseil constitutionnel peut être juge du contentieux mais ce n’est pas à lui de valider les résultats puisque cet aspect des choses à été confié aux Nations unies, du moins selon l’accord de Pretoria…
Alain Toussaint :
Ce n’est pas l’accord de Pretoria qui le dit. Aucun accord ne dit que les Nations unies doivent certifier les résultats des élections. C’est dit dans l’Accord politique de Ouagadougou, qui a été signé en mars 2007, que les Nations unies certifient les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel et les résultats définitifs sont ceux annoncés par le Conseil constitutionnel. Les résultats annoncés par la CEI ne sont que des résultats provisoires. Le Conseil constitutionnel était le seul habilité à proclamer des résultats définitifs. L’ONU et son représentant n’avaient pas le droit de faire croire au monde que les résultats annoncés par M. Bakayoko étaient les résultats définitifs puisque dès le dimanche soir, compte tenu d’un certain nombre d’irrégularités et des violences qui se sont déroulées dans le Nord du pays, le candidat Gbagbo avait introduit plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel.

Afrik.com : Les Nations unies ne certifient pas des résultats définitifs par mimétisme. Il faut que ceux publiés par les autorités compétentes concordent avec les siens…
Alain Toussaint :
Ces résultats correspondent puisque M. Ouattara a fraudé, a manipulé les votes et a trafiqué les bulletins de vote dans plusieurs départements, notamment dans le Nord du pays.

Afrik.com : La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui a menacé de faire usage de la force pour obliger Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, concentre actuellement ses efforts sur le terrain diplomatique. Que pensez-vous de sa position actuelle ?
Alain Toussaint :
Dans cette crise post-électorale, quelle que soit la position négociée, il n’y aura pas de vaincu. Le problème, c’est qu’on a voulu avec la mission des chefs d’Etat imposer une solution, à savoir le départ du Président Gbagbo. Si on maintient cette approche, on échouera forcément. L’Onu, la France et les Etats-Unis ont échoué en Côte d’Ivoire. L’opération qu’ils ont tenté, en voulant installer M. Ouattara au pouvoir, a été à la fois un fiasco politique et diplomatique. Aujourd’hui, on ne peut venir avec une solution dictée par la France et les Etats-Unis. Bien au contraire, il faut renouer avec le dialogue. C’est ce que la Cedeao a décidé de faire, c’est ce qu’elle doit continuer de faire. Le recours à la force, une intervention militaire n’est pas réaliste. La Cedeao l’a compris et il faut saluer son sens des responsabilités.

Afrik.com : A quoi aboutirait le dialogue ?
Alain Toussaint :
Nous attendons de ce dialogue, qui doit très rapidement se nouer, que ce ceux qui se sont confinés inutilement à l’hôtel du Golf le quittent et retournent chez eux. M. Ouattara habite à 15 ou 20 m de l’hôtel. Il faut mettre fin à ce confinement médiatique qui va permettre à nos frères et amis, qui sont là-bas, de retrouver leur dignité. Maintenant, ce qu’on propose au cours d’un dialogue, c’est pendant les négociations que les différentes parties se mettront d’accord. Aucun sacrifice ne peut être trop grand pour préserver la paix en Côte d’Ivoire. M. Ouattara doit le comprendre et c’est ce que nous lui disons depuis plusieurs semaines. Il faut discuter calmement parce que M. Ouattara a été à la base de tous les conflits politiques en Côte d’Ivoire. Il est le plus grand commun diviseur de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le vrai pouvoir en Côte d’Ivoire est à Abidjan et c’est celui que Gbagbo a. Le pouvoir n’est pas dans des représentations diplomatiques. Le Président Gbagbo ne quittera pas le pouvoir. Il a été élu pour cinq ans. C’est en 2015 qu’il le quittera. C’est un combat qui va au-delà de la simple crise post-électorale parce que les Occidentaux veulent faire main basse sur la Côte d’Ivoire. La France et les Etats-Unis veulent faire main basse sur nos richesses. C’est une guerre du pétrole, du cacao, du café…C’est une guerre économique à relent de recolonisation.

Afrik.com : Comment envisagez-vous l’issue de cette crise en Côte d’Ivoire qui se retrouve avec deux Présidents ? Vous allez céder ?
Alain Toussaint :
Les parties en conflit se mettront autour d’une table en dehors de la communauté internationale, c’est à dire en dehors de la France et des Etats-Unis qui sont en réalité les deux puissances qui exacerbent les tensions en Côte d’Ivoire…

Afrik.com : Laurent Gbagbo parle de « complot franco-américain »…
Alain Toussaint :
Il a raison. On sait que la France soutient Ouattara et Soro, et on sait que les Etats-Unis poussent Ouattara également. C’est un complot que nous avons découvert et dénoncé. Nous le combattons et nous le combattrons. Les Etats-Unis, la France et l’Union européenne n’ont aucun respect pour les pouvoirs africains. La crise actuelle est un signal fort qui est envoyé aux autres dirigeants africains. Quelles que soient nos lois, ces grandes puissances estiment qu’elles peuvent faire ce qu’elles souhaitent sur le continent africain. Aujourd’hui, il faut que M. Ouattara et le Président Gbagbo renouent le fil du dialogue parce que ce sont eux les principaux concernés. Le Président de la République va pouvoir discuter avec le candidat malheureux à l’élection, M. Alassane Ouattara…

Afrik.com : Selon la CEI, le Président Ouattara a été élu par les Ivoiriens…
Alain Toussaint :
M. Ouattara est un candidat vaincu à l’élection présidentielle que les Occidentaux veulent imposer coûte que coûte. […] S’il y a un conflit en Côte d’Ivoire, les déflagrations de ce conflit toucheront tous les pays de la sous-région. La responsabilité de la Cedeao, ce n’est pas de brandir une épée contre le Président Gbagbo, c’est d’envisager les voies et moyens pour sortir de cette crise post-électorale. La Côte d’Ivoire n’a déclaré la guerre à personne. Le dialogue est la seule voie de sortie de cette crise. Nous voulons la paix, revenir à la stabilité de la Côte d’Ivoire. Dans l’histoire, ce n’est pas Gbagbo le rebelle, mais Ouattara.

Afrik.com : Selon vous, c’est « Ouattara le rebelle »…
Alain Toussaint :
Ce n’est pas selon moi. C’est la réalité des faits…

Afrik.com : Quelles sont vos preuves ? Laurent Gbagbo ne les a pas fournies non plus lors du débat précédent le second tour.
Alain Toussaint :
Ce débat-là est clos. Tout le monde sait que Ouattara est le chef de la rébellion. Les preuves surabondent, elles sont connues. Au nom de la paix, nous avons fait le choix de les ranger en pensant que M. Ouattara se comporterait en homme politique responsable. En réalité, l’élection était pour lui un prétexte. M. Ouattara veut être Président coûte que coûte. Quel que soit le candidat que M. Ouattara aurait eu en face de lui, on aurait eu une situation identique parce que ses parrains, la France et les Etats-Unis et toutes les confréries maçonniques, veulent l’installer au pouvoir.

Afrik.com : En dehors de la France et des Etats-Unis, d’autres pays condamnent ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Pour une fois, la communauté internationale semble unanime, y compris les pays africains…
Alain Toussaint :
Je parcours le monde. Ce que vous appelez la communauté internationale, je ne l’ai jamais rencontrée. C’est une dame invisible, à la limite une prostituée parce qu’elle se met avec les gens au gré des intérêts du moment. La communauté internationale est une prostituée et les proxénètes sont la France et les Etats-Unis.

Afrik.com : Vous dites que Laurent Gbagbo veut la paix, mais des exactions sont commises en Côte d’Ivoire, des atteintes aux droits de l’Homme. Jeudi 16 décembre, les Forces de l’ordre ont tiré sur des civils. Il paraît que dans les quartiers dit pro-Ouattara, elles viennent chercher des gens. Certains sont tués et les corps disparaissent dans la foulée. Que dites-vous de toutes ces atteintes aux droits de l’Homme ?
Alain Toussaint :
M. Ouattara est celui qui a introduit la violence en Côte d’Ivoire. En 1999, il a fait un coup d’Etat contré Bédié. En 2000, il a tenté de faire assassiner le Général Gueï…

Afrik.com : Ce sont des accusations pour lesquelles vous n’apportez pas de preuves …
Alain Toussaint :
M. Ouattara a amené la rébellion avec son lot de violences. Vous parlez des manifestations du jeudi. C’est vrai qu’il y a eu des victimes civiles. Mais des éléments des forces de l’ordre ont été également tués. Va-t-on manifester avec des fusils d’assaut ? Une enquête a été ouverte par le gouvernent du Président Gbagbo et c’est à la justice d’établir les responsabilités des uns et des autres. Pour en revenir aux violences en Côte d’Ivoire, aux atteintes aux droits de l’Homme : depuis 2002, par la faute de sa rébellion, des dizaines de milliers de familles ivoiriennes ont été endeuillées, des femmes ont été violées, des enfants ont été égorgés sans que cela n’émeuve le monde entier. Il faudra une justice pour tout le monde. Ces familles attendent aussi que justice soit faite. Il ne faut pas une justice à deux vitesses : les partisans de Ouattara n’ont pas plus droit à la justice que les autres citoyens ivoiriens. […] Les premiers responsables des tueries de jeudi sont les responsables de l’opposition.

Afrik.com : Pour vous, il n’est pas question de défaite de Laurent Gbagbo à la présidentielle. Néanmoins, d’aucuns pourraient trouver normal qu’il ait perdu ces élections, quand on entend tant d’Ivoiriens se plaindre de leur situation économique, qui s’est dégradée en une décennie, et des gaspillages dont seraient à l’origine les « Refondateurs » (les proches du régime Gbagbo)… Ce mauvais bilan ne pouvait-il pas conduire à un vote sanction ?
Alain Toussaint :
Laurent Gbagbo n’a pas perdu. Aujourd’hui, la majorité des Ivoiriens a voté pour lui. Pour ce qui du bilan, ce n’est pas l’heure puisque Laurent Gbagbo a été élu en octobre 2000 et en septembre 2002, et que M. Ouattara est venu avec une rébellion. De 2002 à 2010, on a eu des gouvernements dans lesquels on trouvait notamment les rebelles de M. Ouattara. C’est un chef de guerre qui a amené la guerre en Côte d’Ivoire et, avec ses alliés, ils sont de nouveau prêts à nous imposer une guerre. Les Ivoiriens résisteront à la nouvelle guerre de Ouattara.

Aurore Bergé, UMP, responsable sur tweeter du bluff de la victoire de Ouattara le 29 novembre

27 lundi Déc 2010

Posted by Pamoja in (In)Justice

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

ADO, Alassane Ouattara, Aurore Bergé, complot contre la cote d'ivoire, complot international, Cote d'ivoire, Elections Cote d'ivoire, Laurent Ggagbo

Alterinfo.net

Aurore Bergé, ambitieuse candidate en 2008 à la direction des Jeunes populaires de l’UMP

Lundi 29 novembre 2010. La Côte d’Ivoire se réveille en comptant les bulletins de vote. La France, les Ivoiriens de France, les Africains de France sont dans l’expectative. Les votes de la diaspora française étant annulés, la question tient en une hypothèse : les bédiéistes historiques sont-ils vraiment aller voter pour Ouattara ? Les premiers taux de participation, à 70-71 %, donnent à penser que non… En-dessous des 80 % de participation, ceux du premier tour, chacun sait qu’ADO n’a à peu près aucune chance. Il a besoin d’un report complet et total des suffrages du PDCI.
Lundi 29 novembre 2010. Peu après 15H. Des observateurs particulièrement attentifs, français, 24presse.com, voient passer sur tweeter une annonce à cet instant extraordinaire… « Victoire de Ouattara en Côte d’Ivoire, avec 55 % ». Il s’agit déjà d’une reprise de reprise de reprise… Patiemment, ils remontent le fil et finissent par tomber sur « la première occurence d’un résultat en Côte d’Ivoire »… Et donc sur l’identité du responsable… Aurore Bergé. Quelques recherches plus tard, le portrait s’esquisse : jeune responsable ambitieuse de l’UMP en région parisienne. En 2008, elle s’est présentée à la direction des Jeunes populaires (battue par Benjamin Lancar). Ces derniers temps, elle s’est rapprochée de Valérie Pécresse. Mais d’où qu’on la considère, pas le début d’un lien, ni avec la Côte d’Ivoire, ni avec l’Afrique, la Coopération ou la Francophonie.
À peine contactée, elle bredouille, s’excuse, efface immédiatement le message coupable… comme accablée soudain par l’importance de l’acte qu’elle vient de commettre. Sa source ? Une connaissance en Côte d’Ivoire… Hasard merveilleux qui fait tomber une telle « information » sur une jeune responsable de l’UMP. Qui l’apprenant n’a rien de plus urgent à faire que de la répercuter. Et sur tweeter. Au lieu de simplement vérifier.

Lundi 29 novembre 2010. Soirée. Paris. Lors d’un gala humanitaire organisé par l’Amref, auquel prenaient part divers artistes et gens de médias, la rumeur se répandait, déjà (jusqu’à arriver au Gri-Gri), d’une victoire de… Ouattara !
Mardi 30 novembre 2010, dans les médias et les élites, la victoire de Ouattara a gagné la bataille.
Qu’importe, à partir de là, les (finalement) 71 % de participation qui rendent toujours arithmétiquement impossible la victoire de Ouattara. Qu’importe les incidents, passages à tabac et empêchements de voter au nord pour les gbagbistes. Un Coréen de l’ONU et une Française de l’UMP ont décidé que Ouattara a gagné…

http://www.legrigriinternational.com/

Les intérêts économiques français menacés en Côte d’Ivoire : les explications de Philippe Evanno.

15 mercredi Déc 2010

Posted by Pamoja in FrançAfrique & colonisation

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Alassane Ouattara, Cote d'ivoire, crise ivoirienne, Crise politique, Françafrique, Laurent Gbagbo, Philippe Evanno, role de la France

Les médias français ne disent pas toute la vérité sur la situation en Côte d’Ivoire.

Plusieurs pays, comme la Russie, le Brésil, la Chine ou le Mexique soutiennent Laurent Gbagbo, alors que les Etats-Unis ou la France demandent son départ. A Abidjan, le président sortant n’a pas l’intention de céder sa place. Or, ce sont les intérêts économiques français, dont ceux du groupe Bolloré en première ligne, qui sont menacés. Philippe Evanno est chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine et il connait parfaitement l’Afrique. Il a notamment été formé par Jacques Foccart et a collaboré avec lui jusqu’au décès de ce dernier. Il était l’invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de 8h10.

(Durée: 29 minutes). Pour écouter l’entretien avec Philippe Evanno, cliquez sur le bouton lecture:

D’abord, Philippe Evanno souligne que cette affaire traduit «une opposition entre l’ONU et une nation. Plus généralement, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d’assister à un renversement de situation concernant la gestion des dossiers africains et leur domination actuelle par les organisations internationales contrôlées par les États-Unis». En réalité, «cette crise a eu pour mérite de manifester au grand jour le fait que les organisations africaines étaient sous contrôle américain. Aujourd’hui, c’est la place et la domination des États-Unis sur le continent africain qui sont en jeu. La divulgation des notes diplomatiques américaines par Wikileaks et leur analyse permettent de démontrer que les Américains étaient très heureux de l’effacement français, puisque cela leur laisse le champ libre sur la totalité du continent». Selon Philippe Evanno, «le bouclage de cette domination se joue sur la présidentielle ivoirienne, puisque c’est sur cette présidentielle que l’on joue l’annulation pure et simple de la souveraineté des Etats africains». Alors, pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il adopté la position américaine ? Réponse de l’expert : «Je crois que c’est tout simplement la sienne. Nous avons, pour la première fois sous la Vème République, un président de la République qui est totalement acquis aux objectifs américains et cela revient à faire de la France un pays supplétif des États-Unis, notamment en Afrique. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas avoir des accords avec les Américains : c’était le cas à l’époque du général De Gaulle lorsqu’il y a eu un accord de partage de responsabilités, la France étant chargée de la lutte contre le bloc soviétique dans ses anciennes colonies. Cela a très bien fonctionné pendant plusieurs dizaines d’années, jusqu’à la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation totalement différente. Nous sommes dans la situation où, après la chute du mur de Berlin, on a cru qu’il n’y avait qu’une seule grande puissance. Or, depuis la dernière réunion du G20 en Corée du Sud, on se rend compte que l’on assiste à l’émergence d’une deuxième superpuissance et à une nouvelle forme de confrontation où la Chine et ses alliés, notamment la Russie, ce qui est aussi une nouveauté, cherchent à prendre pied sur le continent africain».

La responsabilité de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.

Pour Philippe Evanno, «cette crise ivoirienne est directement liée à l’incapacité de Jacques Chirac à comprendre l’Afrique et à réagir correctement sur les dossiers africains. N’oublions pas que le coup d’Etat de décembre 1999 pouvait être enrayé en appliquant simplement les accords de défense avec la Côte d’Ivoire. Il suffisait de faire sortir une patrouille du 43e BIMA, basé à Port-Bouët. Les mutins, qui étaient des braves garçons dont les soldes n’avaient pas été payées et qui étaient manipulés pour faire tomber Bédié, seraient tout simplement rentrés dans leur caserne». Or, explique Philippe Evanno, «Jacques Chirac n’a pas eu le courage d’appliquer les accords de défense et cette seule absence de décision a détruit la totalité de la présence française en Afrique. À partir de cet instant, tous les chefs d’état africains disposant d’accords de défense avec la France ont su que la parole de la France ne valait plus rien». Après le coup d’état de 1999, les autorités françaises, avec Alassane Ouattara, ont organisé le partage du pays en deux : «C’est Dominique de Villepin qui est à l’origine de cette partition. En pleine paix, on a coupé un pays en deux pour des intérêts assez difficiles à expliquer. On a imposé à la Côte d’Ivoire une succession d’accords internationaux qui ont cherché à limiter sa souveraineté, notamment une commission électorale dite indépendante, qui est constituée quasi exclusivement d’opposants au pouvoir en place». Alors, Laurent Gbagbo est-il fondé à contester le résultat de cette élection présidentielle ? Philippe Evanno rappelle qu’au second tour, «Laurent Gbagbo n’avait que deux représentants sur une douzaine de commissaires centraux ! Cette commission avait trois jours pour rendre sa décision. La commission électorale s’est retrouvée dans l’incapacité de proclamer les résultats et la Constitution ivoirienne prévoyait qu’à ce moment-là, le rôle de proclamer les résultats revenait au Conseil constitutionnel. Il y a donc eu l’organisation d’une conférence de presse à l’Hôtel du Golf, le siège de campagne d’Alassane Ouattara, avec l’ex-président de la commission électorale, pour annoncer des résultats non certifiés et qui ont été évidemment inversés par le Conseil constitutionnel». Ainsi, «cette commission indépendante ne l’était pas réellement, puisque composée essentiellement d’adversaires à Laurent Gbagbo. Mais cela ne veut pas dire que cette commission n’ait pas fait un très gros travail. L’ONU a été incapable de respecter ses engagements et d’assurer le désarmement des forces de la rébellion au nord. L’élection a eu lieu sous le contrôle des forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit, qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et contrôlent une partie du commerce du cacao. Cette rébellion au nord est une organisation politique, économique et militaire et elle est restée en place alors que différentes résolutions de l’ONU et différents accords internationaux prévoyaient que l’élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne serait pas effectif». Dans ce contexte, il faut bien comprendre, souligne Philippe Evanno, que l’on a organisé des élections «dans un pays dont une partie du territoire était aux mains de milices armées».

Kernews.fr

← Articles Précédents

Who’s Online

reopen911.info

Visitors

free counters
Free counters

Top 5

  • Poème pour la RDC
  • Aurore Bergé, UMP, responsable sur tweeter du bluff de la victoire de Ouattara le 29 novembre
  • Who is Paul Kagame ?
  • Le rapport intégral des Nations Unies sur la RDC 1993-2003

Flickr Photos

AFRO_REGGAE_CALAMITASelecta Mary167 Contatto, I believe I can flyAli_ShopAfrikaan Riddim
Plus de photos

Recent Comments

Robertdes dans *Neo-Colonialism, The Last Sta…
Jeremy dans Loro non scrivono….. voi…
Congo - réparons les… dans Le rapport intégral des Nation…
Umoja dans 50 ANS D’ERREURS GEOSTRATEGIQU…
Umoja dans Une carte géographique peut ca…

Tags

ADO Africa afrique Alassane Dramane Ouattara Alassane Ouattara Arusha attentat Barack Obama Berlusconi clandestini CNT colonialisme colonisation congo congo kinshasa Cote d'ivoire dictature Diritti DRC elections Elections Cote d'ivoire Elections Rwanda 2010 fdu inkingi FPR Françafrique g8 genocide congolais goma grands lacs guerra guerre génocide génocide rwandais immigrati Immigrazione ingabire victoire umuhoza israel Joseph Kabila Kadhafi kagame Laurent Gbagbo lega libya Libye Manifestazione Maroni massacres matières premières migranti NATO Nicolas Sarkozy Obama osama bin laden OTAN pacchetto pacchetto sicurezza parma paul kagame Peter Erlinder Politica razzismo RDC reggae respingimenti rwanda sarkozy sicurezza Syrie terremoto terrorisme Thierry Meyssan TPIR tripoli victoire ingabire umuhoza war

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié(e) par email des nouvelles publications.

Rejoignez 44 autres abonnés

Propulsé par WordPress.com.

Annuler
Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies