• About
  • Chi siamo/Who are we ?
  • Marcia « Reggio Emilia – Bruxelles per la pace e la giustizia nel Congo RD »

UMOJA

~ La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique

UMOJA

Archives de Catégorie: Grandi Laghi

Congo 20 million dead the role US and its allies played

05 mardi Juin 2012

Posted by Umoja in (In)Justice, Grandi Laghi, grands lacs

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

congo, génocide, US policy


Publicités

Katanga Business

30 mercredi Sep 2009

Posted by Umoja in Films, Grandi Laghi, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

cinéma africain, cinema africano, congo river, exploitation, film, katanga business, matières premières, roi du zaire, thierry michel

Après Mobutu, roi du Zaïre et Congo River, le réalisateur belge Thierry Michel poursuit son exploration de l’Afrique centrale. Son nouveau documentaire intitulé Katanga business, sorte de thriller politico-économique, prend pour décor cette province du sud-est de la République démocratique du Congo, l’une des plus riches régions du globe en ressources minières.Pourtant, la population du Katanga continue de vivre dans une pauvreté extrême, tandis que des multinationales se trouvent concurrencées par l’arrivée de la Chine et ses milliards de dollars.

Vodpod videos no longer available.

more about « Katanga Business: Le nouveau film de …« , posted with vodpod

DECRYPTAGE – Interview de Charles ONANA: Les dessous de la Guerre au KIVU

30 mercredi Sep 2009

Posted by Umoja in Articles en français, Grandi Laghi, Videos

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

charles, Charles onana, coltan, congo, congolaise, decryptage, diamant, génocide, génocide rwandais, goma, grands lacs, guerre, interview, kabila, kagame, kivu, laurent nkunda, massacre, massacres, matières premières, onana, RDC, rwanda, sources minières, tragédie, tueurs, tutsis, uranium, video

Vodpod videos no longer available.

more about « DECRYPTAGE – Interview Charles ONANA …« , posted with vodpod

Hillary Clinton crache sur nos morts ! Et les kabilistes l’applaudissent !

20 jeudi Août 2009

Posted by Umoja in Articles en français, Grandi Laghi

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

"Candide okeke", bill, clinton, génocide, goma, grands lacs, guerre, hillary, kabila, kagame, kivu, RDC, rwanda, tournée

www.aparecordc.org

Durant toute sa visite officielle en République Démocratique du Congo, la Secrétaire d’Etat Hillary  Clinton n’a adressé aucun mot de regret ni d’excuse au peuple congolais  pour ses six millions de morts, victimes de l’invasion planifiée et supervisée par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique sous la présidence de son mari Bill Clinton! En effet, dès l’arrivée au pouvoir de ce dernier, la nouvelle politique des USA concernant l’Afrique et consacrée à la mise en place d’un nouvel ordre mondial suite à la fin de la guerre froide, a largement contribué à faire basculer la République Démocratique du Congo dans l’horreur qu’elle vit encore aujourd’hui. Déterminé à s’assurer un accès privilégié aux ressources naturelles du continent africain, Bill Clinton et différents lobbies financiers n’ont reculé devant rien pour atteindre leurs objectifs. (Cfr le livre : « Crimes organisés en Afrique centrale » d’Honoré Ngbanda paru aux Editions Duboiris).

Face aux crimes en RDC, Hillary Clinton

préconise …l’oubli et une justice sélective !

Beaucoup de congolais  s’attendaient à ce que Madame Clinton, au regard de la nuisible implication des USA en RDC sous l’administration Clinton d’une part, et de l’espoir qu’ont suscité les différents discours de Monsieur Obama d’autre part, manifeste ne fusse que de la  compassion pour les millions de victimes congolaises innocentes,  sacrifiées pour assouvir les besoins des Etats-Unis et de ses alliés africains du moment.

Au lieu de cela, les congolais ont vu une Hillary Clinton qui, à la limite de l’arrogance et de l’impertinence, a plutôt reproché au peuple congolais sa volonté d’interroger l’histoire pour comprendre les véritables causes du drame qui lui a coûté tant de morts, ainsi que son droit de réclamer Justice. Péremptoire, la Secrétaire d’Etat américaine lance à la face des congolais médusés et interloqués: «… Nous voulons travailler avec des gens pour un meilleur avenir et non avec des gens qui se réfèrent au passé…». Tiens donc ! Ce message plein de cynisme et de mépris pour leurs victimes a révolté de nombreux congolais. Et  ces propos inadmissibles et méprisants de la nouvelle Secrétaire d’Etat américaine ont du coup provoqué une série d’autres questions qui reviennent inlassablement dans la bouche de plusieurs congolais:

– Pourquoi Madame Clinton ne demande-t-elle pas au peuple américain de tourner la page sur les actes terroristes du 11 septembre 2001 et de se réconcilier avec Ben Laden ? Pour …oublier le passé !

– Pourquoi Monsieur Obama s’est-il rendu  en France en juin dernier pour rendre hommage aux milliers de soldats alliés européens et américains , victimes des nazis  lors du fameux « débarquement de Normandie » avec ses milliers de victimes? Tant qu’on y est, pourquoi Madame Clinton ne demande-t-elle pas aussi aux Etats-Unis d’Amérique et à leurs alliés européens de supprimer les   festivités de l’«Armistice»? Question de montrer au monde leur refus de «se référer au passé »!

– Pourquoi Madame Clinton ne demande-t-elle pas au peuple juif de fermer le memoriam de Yadvachem (Holocauste) à Jérusalem, de cesser toutes poursuites judiciaires contre les nazis encore vivants et de tourner définitivement cette si douloureuse page du passé ?

– Pourquoi Madame Clinton  ne reproche-t-elle pas au gouvernement tutsi rwandais de commémorer chaque année le « génocide rwandais » et de pourchasser les «génocidaires hutus rwandais» sur le territoire congolais, quinze ans après le crime qui a coûté la vie aux 800.000 victimes tutsi et hutu?

– 6 millions de congolais ont déjà été exterminé, et le massacre continue.  Est-ce parce que cette fois-ci « Hitler » a la peau noire, s’appelle Paul Kagame ou Museveni et que ses victimes sont noires et congolaises, que l’échelle des valeurs des Etats-Unis n’est plus la même ? Pourquoi Hillary Clinton demande-t-elle alors aux congolais ce qu’elle ne peut oser demander à son peuple et aux autres nations du monde ? Et pourquoi le monde entier, les médias internationaux, les ONG humanitaires et des Droits de l’Homme ont tous gardé un silence pieux sur cette attitude méprisante de Madame Clinton vis-à-vis du drame congolais ?

Incohérences de la diplomatie américaine

Ainsi, Hillary Clinton voudrait, semble-t-il que les congolais combattent l’impunité, surtout en matière de violences sexuelles, tout en oubliant en même temps une partie des crimes commis en RDC. Contre la cruauté bestiale des groupes armés qui sème la terreur à l’Est, Hilary Clinton préconise « l’oubli », est-ce avec une telle attitude que les congolais vont réellement retrouver la Paix  ? Est-ce là le message que le président Barack Obama voulait réellement faire parvenir aux congolais ? Difficile à croire.

Comment comprendre en outre, qu’au moment où des scandales financiers (CTC-OFIDA, SONAS, détournement des soldes des militaires, etc..) ne cessent d’éclabousser le gouvernement congolais au plus haut niveau, l’ambassadeur des USA à Kinshasa, Monsieur William John Garvelink, puisse officiellement saluer à la fin du mois de juillet 2009, des prétendus « progrès de la RDC en matière de bonne gouvernance » ? N’est-ce pas surprenant ? Si tel avait réellement été le cas, pourquoi Madame Clinton a-t-elle autant exhorté le gouvernement congolais à lutter contre la corruption ? Pourquoi cette cacophonie diplomatique entre la Secrétaire d’Etat américaine et son ambassadeur à Kinshasa ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que le voyage de Madame Clinton en RDC laisse un goût amer aux congolais et cache des zones d’ombres de division et de confusion au sein de l’actuelle administration Obama.

Tout ceci ne fait qu’accentuer la détermination des patriotes congolais à libérer la RDC au plus vite, pour sauver notre peuple et notre Nation. Les congolais ont trop longtemps été abreuvé des discours de la Communauté internationale. Ce sont ces mêmes discours qui ont bercé quelques congolais de l’illusion qu’un imposteur rwandais au service de Paul Kagame devait gouverner la RDC. Aujourd’hui, ce hors-la-loi qui se fait appeler « Joseph Kabila » poursuit tranquillement l’extermination des congolais et le pillage de nos ressources naturelles sans que personne ne s’en émeuve réellement.

Les congolais ont compris. Le voyage d’Hillary Clinton ne changera rien au quotidien misérable de millions de nos compatriotes. Cela fait plus d’une décennie que la Communauté Internationale échoue en République Démocratique du Congo. L’impunité dont continuent à jouir les Etats terroristes du Rwanda et de l’Ouganda, qui oeuvrent pour la déstabilisation et le pillage de la RDC, est la preuve qu’elle (la Communauté Internationale) n’est pas décidé à se remettre en question. Alors, ce qui importe aujourd’hui pour les congolais ce n’est pas ce que d’autres ont encore comme « projet » pour notre pays, mais plutôt ce que nous même congolais nous ferons bientôt pour retrouver notre souveraineté sur la terre de nos ancêtres.

Candide OKEKE

Paul Kagame, un nouveau Hitler?

19 mercredi Août 2009

Posted by Umoja in Articles en français, Grandi Laghi

≈ 2 Commentaires

Mots-clés

afrique, Arusha, Bernard Desgagné, biography, Charles onana, congolais, crise, dictateur, dictature, FPR, génocide, grands lacs, habyarimana, hitler, hitler africain, ICTR, kagame, onana, paul, Peter Verlinden, pol pot, premiere guerre mondiale africaine, radio canada, rpf, rwanda, rwandais, tribunal pénal international, website, Willy Claes

Hitler_Kagame3 J’ai été très troublé par le dossier fort étoffé que m’a fait parvenir Bernard Desgagné qui accuse la Société Radio-Canada de se faire la complice de Paul Kagame, “le plus grand assassin sur terre depuis Hitler”. Il accuse notre télévision d’État de perpétuer l’histoire convenue du génocide rwandais qui, selon mon correspondant, ne serait pas du tout aussi simple que ce que l’on nous a expliqué sur toutes les ondes.

Dans son dossier, Desgagné résume que la fable véhiculée par Radio-Canada est assez simple: des extrémistes hutus fomentaient au Rwanda un génocide des Tutsis depuis des années et sont passés aux actes entre avril et juillet 1994. Selon la version officielle, Paul Kagame, chef du Front patriotique a chassé ces extrémistes du pouvoir et mis fin au génocide, devenant ainsi un grand héros. Ce qui aurait permis au même Kagame d’obtenir des milliards d’aide internationale, argent qu’il accuse d’avoir été détourné pour alimenter la “machine à tuer” qu’est L’APR (armée patriotique rwandaise).

“Croire à cette histoire il y a quinze ans était normal à cause de la désinformation appuyée par la Grande-Bretagne et les États-Unis. Mais on dispose aujourd’hui d’éléments très probants qui la contredisent et qui maintiennent au pouvoir un psychopathe assassin, complice d’un massacre qui a commencé en fait en 1990 lorsque l’ARP a attaqué le Rwanda à partir de l’Ouganda, et ça se poursuit de nos jours”.

Le 18 décembre 2008, le Tribunal pénal international pour le Rwanda a rejeté les quarante éléments de preuve qu’un procureur avait présentées pour démontrer qu’il y avait eu entente en vue de commettre un génocide. Toujours d’après ce dossier l’absence de preuves de planification par les supposés extrémistes du régime Habyarimana et la responsabilité probable de l’APR dans les assassinats ciblés s’ajoute à beaucoup de nouvelles informations qui contredisent la version officielle que transmet Radio-Canada.

Les témoignages recueillis par Peter Verlinden au sujet des massacres d’avril 1994 sont très importants. En effet, des témoins directs, ni hutus ni tutsis affirment avoir vu des soldats de L’APR se livreer au massacre de dizaine de milliers de civils innocents dans une seule région !

“Bref, les corps qui flottaient dans les rivières, c’était l’oeuvre de l’APR”, selon ces renseignements. Il y a bel et bien eu génocide, mais il n’a pas été planifié et exécuté comme on a tenté de nous le faire croire. Comme a dit le ministre belge des Affaires étrangères, Willy Claes, “Paul Kagame est au moins en partie responsable du génocide rwandais”.

Dans sa page Web, Radio-Canada affirme que, le 6 avril 1994, l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana a été abattu “par des extrémistes hutus” et il affirme que le FPR a arrêté le génocide et que le gouvernement de Kagame y a mis fin.
Affirmations pourtant contredites par les enquêtes de la justice française et espagnole qui ont pris connaissance des preuves accumulées contre Kagame par l’enquêteur australien Michael Hourigan.

Ces massacres qui auraient fait 7 millions de morts auraient été entrepris, selon ce dossier, par l’APR qui aurait planifié le génocide et commis une bonne partie des massacres mis sur le compte des hutus, y compris l’élimination d’un grand nombre de tutsis sacrifiés pour la cause.

Je ne puis rentrer dans tous les détails, dont certains font frissonner d’horreur, mais je pense que s’il est vrai que ces crimes contre l’humanité sont demeurés impunis à cause de la complicité anglo-américaine, il y a lieu non seulement de poser des questions, mais d’exiger une enquête impartiale au niveau international afin d’inculper, s’il y a lieu, celui qu’on compare à Hitler, Pol Pot et autres fous furieux de ce monde.

Je vous incite donc fortement à prendre connaissance de ces dossiers explosifs avant d’arrêter votre opinion. L’adresse est la suivante: http://web.mac.com/bernarddesgagne/Rwanda/Accueil.html

Source

Vodpod videos no longer available.

more about « Dailymotion – Kagame – Auteur de l’at…« , posted with vodpod

Guerre au Congo – interview de Charles Onana

07 dimanche Juin 2009

Posted by Umoja in Grandi Laghi, Uncategorized

≈ 1 Commentaire

Mots-clés

charles, coltan, congo, congolaise, diamant, génocide, goma, grands lacs, kagame, massacre, matières premières, onana, RDC, rwanda, sources minières, tragédie, tueurs, tutsis, uranium

Charles ONANA est journaliste d’enquête, auteur de nombreux ouvrages sur les conflits qui touchent la région des Grands Lacs africains. Il est le premier à avoir mis en cause le président du Rwanda Paul Kagame dans l’attentat du 6 avril 1994 qui a coûté la vie à deux chefs d’Etat africains. Il a également fait un travail pionnier sur le rôle des Africains durant la Seconde guerre mondiale et est l’auteur de plusieurs biographies sur des personnalités artistiques et intellectuelles du monde noir.

Présentation de l’éditeur
Instrumentalisant la mémoire de la Shoah, ils s’autoproclament victimes d’un génocide au Rwanda. Pourtant, en 1994, ils ont assassiné deux chefs d’Etat africains, des milliers de Rwandais ainsi que des témoins français, espagnols et canadiens. Ils sont aussi soupçonnés d’avoir froidement abattu les parents du chanteur Corneille. En 1997, ils envahissent la République Démocratique du Congo (RDC) où ils exterminent des milliers de réfugiés hutu. Bénéficiant de l’impunité, ils torturent et violent les femmes à l’Est de la RDC et massacrent plus de 6 millions de Congolais chez eux. Appuyés par des puissances étrangères, ils pillent massivement les resources minières de la RDC pour les vendre à Kigali. Ces mercenaires de l’horreur ont un nom : les extrémistes tutsi du Rwanda. Soutenus aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Belgique ainsi que par des multinationales, ils sont devenus les sous-traitants officiels d’une mondialisation sanguinaire en Afrique Noire. A l’instar du ministre français Bernard Kouchner qui soigne ses relations avec le régime tutsi de Kigali et de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, devenu « conseiller bénévole » du dictateur Paul Kagame, le commissaire européen Louis Michel compte désormais parmi leurs soutiens les plus actifs au sein de l’Union Européenne. L’enquêteur Charles Onana, qui a obtenu de nombreux documents confidentiels de l’Union Européenne, révèle que, depuis 2005, le président de la RDC Joseph Kabila, serait disposé à partager les richesses de son pays avec le Rwanda; une curieuse idée émise également par le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy en 2009. Ce document exceptionnel raconte aussi comment l’uranium du Congo a servi à fabriquer la bombe atomique américaine en 1942 et comment le gouvernement américain a formé des extrémistes tutsi pour déstabiliser l’Afrique Centrale sous le regard complaisant de la communauté internationale et des « grandes démocraties ».

Vodpod videos no longer available.

more about « Dailymotion – Ces tueurs tutsi Au coe…« , posted with vodpod

CONDIZIONE: CRITICA, Voci dalla guerra dell’Est del Congo

13 lundi Avr 2009

Posted by Umoja in Articles en français, Grandi Laghi, Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

banyamulenge, documentario, genocidio congolese, guerra, Guerre de l'est, kivu, RDC, reportage, ruanda, tutsi, video

Questo video fa un riassunto di ciò che è successo e succede tutt’ora nella parte est del Congo Democratico: Gente che ha perso tutto, Massacri, Stupri, etc e tante ingiustizie di fronte alle quale il mondo e i Media fingono di non vedere !!

Vodpod videos no longer available.

more about « CONDIZIONE: CRITICA, Voci dalla guerr…« , posted with vodpod

Alerta sulla sorte dei rifugiati rwandesi in RDCongo

02 jeudi Avr 2009

Posted by Umoja in Grandi Laghi

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

congo, Genocidio, Grandi Laghi, guerra, ruanda

Cari tutti e tutte,

Convinto che ognuno di noi, nel suo piccolo, può essere portatore e ambasciatore di pace nei Paesi dei Grandi Laghi africani, invio di nuovo la testimonianza sulla situazione attuale dei profughi rwandesi in RDC  come testo nel corpo del messaggio visto che l’invio come allegato, di qualche settimana fa, non è riuscito: appena me ne sono reso conto.

Nel corpo della mail viene presentato un riassunto delle raccomandazioni della Rete “ Pace per il Congo”relative al contributo che la Comunità Internazionale (e in particolare l’Unione Europea) potrebbe dare per riportare la pace nella Regione dei Grandi Laghi.

Cordiali saluti

                                                                                  Kalisa Jean-Bosco

Raccomandazioni

Restiamo convinti che una soluzione puramente militare al problema non esiste. Occorre invece promuovere una reale democratizzazione dei Paesi della Regione e in particolare del Rwanda mediante l’avvio di un vero dialogo inter-ruandese che possa dare un futuro di pace al Paese e all’intera Regione.

Non dobbiamo sempre ricordarci che nelle sue Posizioni comuni sul Rwanda del 13 luglio 1999 e del 21 ottobre 2002, l’UE ha messo in evidenza la necessità per il paese di iniziare un processo di dialogo per arrivare alla riconciliazione e ad una condivisione del potere. Tuttavia, finora questa Posizione comune non ha avuto nessun impatto concreto sulla politica di cooperazione dell’UE nei confronti del Ruanda.

Di conseguenza, dobbiamo chiedere tutti insieme all’Unione Europea e ai suoi paesi membri di aiutare il popolo ruandese a riconciliarsi, cessando ogni appoggio interessato al governo ruandese e utilizzando tutti i mezzi diplomatici ed economici a disposizione, suscettibili di spingere il regime ruandese ad aprire un vero dialogo inter-ruandese, unica via che possa garantire la pace non solo al popolo ruandese, ma anche ai popoli della regione dei Grandi Laghi.

La porta del negoziato deve restare aperta e altri mezzi di pressione sul regime rwandese spiegati in modo da esercitare una pressione sul governo ruandese affinché garantisca il rispetto delle libertà democratiche e inizi un dialogo costruttivo con i FDLR sul campo per accelerare il processo pacifico del loro disarmo e rimpatrio volontario e incoraggiare tutte le parti a rispettare i loro impegni presi con gli Accordi di Nairobi (novembre 2007).

Questo negoziato deve includere le misure di accompagnamento dei profughi ed ex-combattenti ruandesi. E’ molto importante che la Comunità Internazionale faccia il monitoring del processo di rimpatrio degli ex-combattenti e dei gruppi di profughi.

Incombe quindi alle Nazioni Unite designare un mediatore per dirigere i negoziati tra Kigali ed i suoi oppositori politico-militari che vivono in RDCongo.

  Rete “Pace per il Congo”, Strada Cavestro, 16/ Località Vicomero di Torrile, 43056 Torrile/Pr

 

Rientrare, fuggire o morire: ma nessun dialogo

 

Allerta sulla sorte dei rifugiati hutu e delle popolazioni congolesi dell’est della RDCongo

  

In Repubblica Democratica del Congo, in un silenzio quasi totale, interrotto a volte da informazioni provenienti quasi esclusivamente dai bollettini della coalizione rwando-congolese, sono in corso, nel Nord-Kivu, un attacco ai rifugiati ruandesi e, nel Sud-Kivu, il conseguente rientro in Ruanda di migliaia di profughi. Che cosa accade realmente al fronte? Qual’è la situazione del paese in cui questi rifugiati sono rimpatriati dal HCR? In quali condizioni sono fatti rientrare? Di fronte alla laconicità dei media liberi, abbiamo fatto un’inchiesta e ve ne diamo il risultato. 

 

L‘attacco alle FDLR: al fronte 

In seguito agli accordi dell’inizio dell’anno tra lo stato ruandese e lo stato congolese, l’ex-generale ribelle Laurent Nkunda, che da un anno e mezzo alimentava la guerra nella provincia del Nord-Kivu, è stato arrestato dal Ruanda e mantenuto in residenza sorvegliata a Gisenyi e il Ruanda ha mandato in RDCongo, attraverso la frontiera di Goma, delle truppe per cacciare gli Hutu.  

L’11 e il 12 gennaio, circa 6 mila militari dell’Esercito Patriottico Ruandese (APR, adesso Rwandan Defence Force, RDF), molto armati, sono entrati nel Congo, lasciando nello stupore e nella paura la popolazione di Goma, del Nord-Kivu e dell’intera RDCongo. Entravano come osservatori, per constatare come l’esercito congolese avrebbe fatto partire e rimpatriato i rifugiati hutu dell’est del Congo, quelli che li si chiamano Forze Democratiche per la Liberazione del Ruanda (FDLR), le loro famiglie, l’ex esercito del defunto presidente Habyarimana, i suoi giovani partigiani gli Interahamwe e i Rasta che hanno causato tanti danni nei villaggi situati nei dintorni della foresta nel Sud-Kivu. Le truppe hanno preso due direzioni: Masisi e Rutchuru e subito si è parlato di operazioni congiunte.  

Nessuno sa ciò che stia realmente accadendo al fronte. Nessun giornalista indipendente vi è ammesso e non si sentono che i bollettini di guerra emessi dalle forze rwando-congolesi o le informazioni provenienti da una fonte fedele al Presidente congolese. Le autorità, tanto locali che nazionali, tacciono o sono evasive. Dei testimoni di Goma parlano di camion carichi di cadaveri che attraversano, con tutta discrezione, la frontiera con il Rwanda, portando probabilmente i corpi dei militari uccisi. In questo modo, la popolazione e molti osservatori restano perplessi, ricordando i massacri indiscriminati degli hutu che avevano marcato l’avanzata delle truppe della coalizione dell’AFDL guidata dal Ruanda nel 1996 – ’97.  

Se si volesse costringere i rifugiati a ritornare al loro paese, si sarebbe accerchiato il territorio che li ospita per spingerli verso la frontiera, invece si segue il movimento inverso, spingendoli verso l’interno del Congo. Li si respinge? Li si uccide? Come non ci sono testimoni, chi lo sa? Le FDLR sono armati e conoscono la foresta come le loro tasche; anche i loro assalitori sono molto armati ed il loro comportamento nel passato è stato contrassegnato da una grande facilità ad uccidere anche la popolazione civile.  

Un abitante hutu di Goma ha detto: L’entrata dell’esercito ruandese significa che non avremo più pace, ci uccideranno e occuperanno la nostra terra « . Un superstite arrivato a Goma ha parlato di una trentina di capi tradizionali uccisi dall’esercito ruandese che guida l’attacco, mentre l’esercito congolese lo segue: erano dei congolesi, o degli hutu venuti dal Ruanda sin dal tempo della colonia e ormai con nazionalità congolese. È molto difficile distinguere i congolesi e dagli hutu: i due rischiano di subire le stesse violenze. Da parte loro, ritirandosi verso la foresta, le FDLR avrebbero preso in ostaggio dei civili congolesi.

Il rientro dei rifugiati in Ruanda 

Nel Nord-Kivu, l’arresto di Nkunda e l’integrazione delle truppe del suo movimento, il CNDP, nell’esercito congolese non hanno portato come effetto il rientro degli sfollati, congolesi e hutu (non ci sono tutsi nei campi profughi). A Mugunga, vicino a Goma, gli sfollati occupano cinque campi, in cui sono stati accolti anche quelli di Mushake, dopo la distruzione del loro campo. Tra gli hutu ruandesi, nessuno ha finora attraversato la frontiera per ritornare in Ruanda.  

Domenica 8 febbraio, 74 uomini delle FDLR che si erano dichiarati disposti a ritornare in Rwanda con le loro famiglie, sono fuggite durante la notte dal campo di transito di Kasiki, a Lubero, poche ore prima del loro trasferimento: a sua grande sorpresa, si dice, la forza ONU in RDCongo, la Monuc, non ha trovato che un campo smantellato. 

Invece, la popolazione di Bukavu assiste ad un arrivo continuo di decine e di centinaia di rifugiati hutu, in provenienza dalle foreste di Bunyakiri e di Walikale. Sono delle donne, dei bambini e degli anziani dall’aspetto miserabile, con le mani quasi vuote. Un giornalista di Radio Iriba, ha interrogato una donna di un gruppo che stava entrando nel Centro di transito del HCR: Non vi si farà soffrire nel campo di Nyagatare dove siete diretti? ». Ha risposto: « Abbiamo delle informazioni provenienti dal campo secondo le quali le persone non vi restano che per due settimane, poi ritornano sulle loro colline ».

Questa operazione viene realizzata nel silenzio e la discrezione. Il Centro di transito del HCR, dove i profughi passano solo alcune ore o un giorno, per essere identificati e preparati al rientro, è stranamente silenzioso. Dalle numerose persone che vi si trovano non trapelano che dei mormorii e, talvolta, i pianti dei bambini. Giunta l’ora del rimpatrio, si consegna loro un vestito pulito. Un camion trasporta le loro povere cose e le persone salgono, in silenzio, negli autobus affittati dal HCR e parcheggiati proprio davanti al portale del recinto. Poi, partono.  

« Parto volentieri per il Ruanda – dichiarava un giovane al microfono, alla frontiera congo-ruandese, prima di attraversarla – mi dispiace solamente che il HCR non mi abbia permesso di prendere con me le mie cinque capre…. Molti tra di noi hanno dovuto abbandonare i loro pochi animali da cortile ». Che siano veramente contenti per il loro rientro, è tutto da dimostrare. I visi sono oscuri, si intravede l’inquietudine; rari sono quelli che sorridono, alcuni salutano con la mano prima di attraversare la frontiera.  

In seguito all’intervento del HCR, non sono più perquisiti alla frontiera, ma prima di attraversare la frontiera, si procede ad un nuovo appello. Quelli che hanno dei franchi congolesi o dei dollari, glieli si cambia in franchi ruandesi. I civili sono trasportati dal HCR fino al campo di Nyagatare, il feudo del FPR in Ruanda, nella prefettura del Nord; gli ex combattenti delle FDLR smobilitati, di cui si occupa la MONUC, sono trasferiti a Gikongoro. Se alcune migliaia di civili hanno  già attraversato la frontiera, i combattenti  FDLR rimpatriati sarebbero solamente alcune decine. 

Da Nyagatare, ogni famiglia, munita di un kit di primo aiuto dato dal HCR, raggiunge la sua collina di origine. Per trovarvi, forse, la sua casa già occupata. In questi anni in Rwanda, il principio in vigore era quello di andare ad abitare in una casa abbandonata, nel caso in cui la propria fosse stata distrutta. Il presidente Kagamé ha esigito che si restituiscano queste case ai profughi che ritornano. In altri casi, della casa restano solamente i relitti: dopo quindici anni di abbandono, le lamiere, porte e finestre sono state portate via.  

Per un paese sovrappopolato, per un regime che non rappresenta che una minoranza e che prevede le elezioni presidenziali per l’anno prossimo, quale vantaggio ci potrebbe essere per fare rientrare i profughi hutu? Installati nelle vicine foreste del Kivu, armati, numerosi (diecimila secondo le autorità ruandesi, ma mai recensiti), le FDLR costituivano un pericolo effettivo per un regime che ha rifiutato il dialogo con loro. Ogni bambino hutu nato nelle foreste del Congo è un combattente potenziale, perché non ha altro avvenire. Mediante questo ritorno di donne e bambini, il pericolo diminuisce. Bisogna anche tenere conto della pressione internazionale, in seguito al Rapporto di dicembre pubblicato da un gruppo di esperti dell’ONU, sull’implicazione del Ruanda nella guerra di Nkunda nel Nord-Kivu. Inoltre, lo stato ruandese riceverà degli aiuti per questo rientro degli hutu e le casse dello stato saranno meno vuote. Qual’è l’attuale situazione del paese (il Rwanda) in cui i rifugiati arriveranno?  

 

Ruanda: situazione economica… 

In Ruanda, la popolazione si lamenta, come dovunque, della diminuzione del potere di acquisto: tutto è caro. Le spese per gli studi all’università sono fortemente aumentate, ciò che provoca una selezione secondo le proprie possibilità economiche. Ci sono tuttavia delle borse di studio, attribuite secondo i risutati scolastici. Non conoscendo a sufficienza l’inglese, nuova lingua ufficiale del paese insieme con il kinyarwanda, delle migliaia di insegnanti hanno perso il loro lavoro, perchè sostituiti da degli insegnanti provenienti dall’Ugandesi o dal Kenia. Tutte le materie vengono ormai insegnate in inglese.  

Di fronte al boom economico delle costruzioni di privati, molti si chiedono da dove proviene questo denaro. Certamente dallo sfruttamento delle ricchezze naturali della RDCongo e dalla corruzione.  

I nuovi ricchi sono dei militari altolocati, in generale appartenenti al gruppo di quelli provenienti dall’Uganda e che parlano l’inglese e detengono il potere. È difficile per gli altri far loro concorrenza. Si riconoscono tra loro: « N’abacu, s’abacu » (sono dei nostri, non sono dei nostri). Sono loro che costituiscono l’akazu, il circolo al potere.

Alcuni fra loro, si sono accaparrati delle terre, raramente le hanno acquistate: là dove c’erano delle case e dei bananeti, hanno installato dei pascoli recintati da filo spinato. Talvolta, si installano su terre non occupate. Lo stato ruandese è il proprietario di tutto il suolo – un vero catasto esiste solamente nelle città – e ciò fa sì che i cittadini siano solo usufruttuari dei campi. Per valide ragioni, come la costruzione di una strada, di una scuola, di un ospedale o di un centro commerciale, lo stato ha il diritto di sfrattare le persone che si trovano sul terreno in questione: allora partono con le lamiere e le porte, e vengono rimborsati solamente per i muri che restano e gli alberi piantati. Le autorità vogliono trasformare il Ruanda in un Dubai dell’Africa Centrale, una piattaforma per il commercio internazionale.

 

… e della giustizia  

Le giurisdizioni dei gacaca, incaricate di giudicare i casi di partecipazione al genocidio, hanno ufficialmente concluso la loro attività, ma restano ancora novemila dossier da esaminare, concernenti gli ex-funzionari del’anteriore regime di Habyarimana e dei commercianti. Il gacaca è ancora attivo per quanto riguarda il risarcimento dei danni commessi durante il genocidio (furti di mucche, capre, lamiere, porte, distruzione di case, …). I giudici sono molto esigenti e alcuni esigono delle somme enormi. Se non si arriva a stabilire una responsabilità individuale, si ricorre alla responsabilità collettiva: tutto il vicinato viene tassato. I genitori devono pagare per un loro figlio morto o rifugiato in Congo. I ricchi hutu sono destabilizzati e non mancano false accuse contro di loro.  

Dappertutto regna un’atmosfera di paura. Ogni hutu teme di essere accusato per qualsiasi motivo. In quanto ai tutsi che non sono del cerchio del potere, « sono stati invitati » a far parte del movimento politico-militare al potere, il Fronte Patriottico Ruandese (FPR). E’ difficile sottrarvisi: si verrebbe considerati come degli oppositori. Nel FPR si presta questo giuramento: « Se sono traditore, merito una punizione esemplare ». Si entra così nell’umuryango, la famiglia. Tuutavia, nel FPR le decisioni sono prese da un cerchio restretto di persone. 

Il sistema ruandese è una dittatura sotto l’apparenza di una democrazia. All’epoca delle elezioni Presidenziali nel 2004, Kagamé aveva dichiarato: Se perdo le elezioni, torno a fare la guerriglia nella boscaglia « , sottinteso: votate per me, o avrete la guerra. Per quanto riguarda le elezioni dei sindaci e dei consiglieri, i candidati non ben visti dalle autorità, sono minacciati e incarcerati. Il voto è sorvegliato: « Mettete la vostra impronta digitale su quel nome »… Anche se si permette all’elettore di isolarsi, in realtà lo si controlla.     

Un certo numero di prigionieri, uomini e donne, accusati di avere accompagnato delle persone responsabili di uccisioni, sono stati dimessi dalla prigione e mandati in campi a loro riservati, per eseguire dei lavori di interesse pubblico (T.I.P), come il terrazzamento delle colline o la riparazione delle strade. Prima si diceva che avrebbero lavorato solamente tre giorni per settimana e che sarebbero ritornati a casa loro la sera; ma ora si dice che rimangono continuamente nei campi a loro riservati e che lavorano per i T.I.P sei giorni per settimana, per abbreviare la loro pena.  

Tuttavia, molti sono ancora in prigione, dove le condizioni di vita sono più severe. Mentre prima si poteva rendere visita ai prigionieri una volta per settimana, ora viene permessa una sola visita per mese. Non si può più portare cibo ad un prigioniero, ma solo del denaro, da consegnare agli assistenti sociali e da spendere presso la mensa della prigione, al prezzo imposto. È lo stato che fornisce il cibo ai prigionieri, grazie ai sussidi che riceve ed è sempre più difficile per gli organismi e i volontari fornire assistenza ai prigionieri.  

 

Preoccupazioni 

La popolazione congolese guarda al rientro dei profughi rwandesi con soddisfazione, ma nello stesso tempo, anche con compassione. Essa ha accolto sia i tutsi che gli hutu, secondo i cambiamenti politici in Ruanda, ma si è trovata inevitabilmente implicata in conflitti che non la riguardavano. Sin dal 1996, ha sofferto molto a causa delle guerre  che hanno fatto più di cinque milioni di morti. Inoltre, nel Bushi, ha assistito impotente ai violenti attacchi contro i villaggi perpetrati dalle milizie Rasta, composta da hutu e banditi congolesi che uccidevano, sequestravano le persone per esigere poi dei riscatti, violavano le donne, persino le bambine. Allo stesso tempo, la popolazione congolese teme per la sorte dei profughi che stanno ritornando in Rwanda e si chiede perché la Comunità internazionale che ha spinto la RDCongo e il Burundi al dialogo interno, non faccia altrettanto per il Ruanda. 

Il giornale ruandese Umuseso pubblicava in questi giorni un’intervista ad un intellettuale ruandese espatriato, Mushahidi che, criticando il sistema del paese, pone la domanda: Il numero di quelli che ritornano è certamente inferiore a quello di coloro che scappano all’estero… Come si può dire allora a quelli che sono in Congo: ‘Vieni, starai bene in Ruanda?’ … È un apartheid che si installa ».  

Fare rientrare i profughi con la forza va contro il diritto internazionale. Anche se queste donne, vecchi e bambini arrivano da se stessi alle basi del HCR, è in seguito all’operazione di guerra condotta contro di loro. Precedentemente, le autorità congolesi avevano offerto loro tre opzioni: deporre le armi e accettare di essere trasferiti altrove in RDCongo; ritornare disarmati e volontariamente in Ruanda; essere rimpatriati con la forza. In questi giorni, la prima opzione non è più tenuta in considerazione dai media. Le FDLR hanno reiterato spesso la loro volontà, espressa negli accordi di Roma del 31 marzo 2005, di ritornare disarmati, di trasformarsi in forza politica e la loro richiesta di un dialogo inter rwandese e di una garanzia internazionale per la loro sicurezza in Ruanda.  

Stranamente, la richiesta di dialogo, che sembrerebbe semplice e ragionevole, non è presa in considerazione non solo dal potere ruandese, ma nemmeno dalla Comunità internazionale. Tuttavia, anche se fragile, l’esempio del Burundi, che ha la stessa composizione etnica del Ruanda, dimostra che la democrazia può offrire uno spazio sufficiente anche alle minoranze. 

Quale sarà dunque la sorte di questi hutu che rientrano? Si può prevedere che, per i primi mesi, donne e bambini non avranno problemi; le chiese li accoglieranno, le persone li aiuteranno con generosità. Tuttavia le accuse contro essi non tarderanno ad arrivare. Ora, quindici anni dopo il genocidio, è molto difficile ricordare con precisione chi ha fatto che cosa e pochi sarebbero gli indizi. E le false accuse non mancheranno, se il sistema rimane lo stesso per quanto riguarda la giurisdizione del gacaca. 

Secondo le autorità ruandesi, i grandi assassini sono in Congo: ma si può accusare tutti gli hutu di genocidio? Sicuramente, non quelli che stanno ritornando in Ruanda in questi giorni. Non bisogna dimenticare che centinaia di migliaia di hutu sono stati massacrati dal 1990, durante il genocidio stesso e nel 1996 – ’97 in Congo, nei campi dei rifugiati durante la loro fuga attraverso il paese.  

 

La Comunità internazionale di fronte alle sue responsabilità 

La divisione tra boia e vittime, alimentate da un’abile propaganda, è stata troppo semplicistica e comoda per la Comunità internazionale, che nasconde dietro tutto ciò i suoi rimorsi e le sue responsabilità. A costo di lasciare preparare, per il suo accecamento, nuove atrocità. 

Il Ruanda che funziona, il Ruanda che si può dominare facilmente perché è piccolo, il Ruanda in posizione strategica dal punto di vista dell’accesso alle materie prime della RDCongo e della geopolitica… tutto ciò fa chiudere gli occhi sulla verità e la giustizia e non può che avere pesanti conseguenze, come l’hanno dimostrato questi anni di guerra e come si può intravedere nella soluzione forzata utilizzata nei confronti dei profughi hutu. 

Che la Comunità internazionale, che nel 1994 ha istradato verso il Congo gli hutu  e che ora li rimpatria, prenda la sua responsabilità di fronte alla loro sicurezza. Ha tutti i nomi dei rimpatriati, che verifichi regolarmente ciò che accadrà di loro. Ma non potrà proteggerli eternamente. E’ per questo che la vera protezione e la strada verso una pace vera passano  attraverso un processo di democratizzazione del Ruanda, per la via di un dialogo inter rwandese. 

Che l’ONU, l’Unione Europea, gli Stati che hanno delle relazioni di aiuto verso il Ruanda usino i mezzi diplomatici ed economici capaci di orientare il paese e la regione dei Grandi Laghi verso una vera pace. La popolazione congolese percepisce che stanno iniziando una nuova guerra e una nuova occupazione, questa volta ufficialmente. La piccolezza di uno Stato non giustifica l’occupazione violenta, ma piuttosto un’emigrazione rispettosa delle leggi e convenzioni internazionali. Il bisogno di materie prime non giustifica il loro commercio illegale, ma piuttosto delle trattative rispettose della sovranità di un paese e del diritto delle popolazioni locali di poetr usufruire delle ricchezze delle loro terre. È tempo che si istituisca un osservatorio sull’importazione delle materie prime in Europa, come l’hanno chiesto gli europarlamentari nel mese di dicembre scorso. È tempo che la giustizia animi le relazioni internazionali, perché l’ingiustizia è sempre coperta dal sangue delle povere persone.

 

 

 

 


 


 


Secondo alcune affermazioni, questi ultimi sarebbero mandati e sostenuti dal Ruanda stesso, per infangare l’immagine degli hutu; tra di loro ci sarebbero anche dei disertori delle FDLR. La popolazione congolese, che ne è stata vittima, ha parlato spesso di connivenza tra le FDLR e i Rasta.

Un’autorità nazionale, parlando recentemente coi giornalisti della possibilità che anche dei civili congolesi muoiano in questa operazione, ha qualificato ciò di effetti collaterali « .

Alcuni testimoni parlano anche di un camion di bambini, i cui genitori sarebbero degli Interahamwe che, all’arrivo della Monuc, si sarebbero dispersi nella foresta, lasciandoli soli; e anche di un camion di persone handicappate, alcune senza un braccio o una gamba.

Si è scoperto la presenza di un giovane, disarmato ma delle FDLR, che non era sulla lista insieme con la sua famiglia. Mentre sua moglie piangeva, lo si è trasferito presso il campo della MONUC, vicino alla frontiera, dove sono raggruppati i combattenti FDLR che hanno accettato il programma DDRRR (disarmo, smobilitazione, rimpatrio, reinstallazione, reintegrazione).

In seguito a questo rapporto, la Svezia e l’Olanda hanno bloccato gli aiuti di bilancio al Ruanda e delle possibilità in questo senso venivano anche dalla Germania e dalla Gran Bretagna. E’ per questo che il Ruanda ha ritirato il suo appoggio a Nkunda, diventato scomodo e ha ottenuto, in cambio, l’autorizzazione ad entrare in Congo, ufficialmente per osservare le operazioni militari contro le FDLR. Anche gli USA avrebbero fatto pressione, affinché la situazione cambiasse prima dell’installazione del nuovo Presidente alla Casa Bianca.

I militari soprattutto tutsi, rifugiati in Uganda e che hanno attaccato il paese il 1° ottobre 1990, fino a riuscire a prendere il potere il 17 luglio 1994.

Nel Mutara, per esempio, un capo della sicurezza si è accaparrato di tre case con terreno.

Alcuni ricchi hanno voluto installare una cooperativa in una palude molto fertile, verso Nyamasaka e lo stato ha fatto partire i coltivatori che vi lavoravano.

I tribunali popolari finanziati dalla comunità internazionale, in attività dal 2005 e che invece di far diminuire la popolazione carceraria, l’hanno di fatto aumentata.

Ecco un esempio di dialogo: « Eri presente nel momento in cui è avvenuto il fatto? ». « Sì ». « Vi ha partecipato? ». « No ». « Che hai fatto per impedirlo? ». « Niente ». « Allora adesso paghi ».

Umuseso n. 326, del 3 febbraio 2009. Un altro numero del giornale accusa dei ruandesi tutsi di avere cooperato con le FDLR in Congo per lo sfruttamento illegale dei minerali.

Alcuni FDLR ritornati in questi anni, hanno dapprima accettato di essere integrati nell’esercito, per dimostrare agli altri che avevano ricevuto una buona accoglienza ed attirare così il resto; ma poi essi sono stati processati e giudicati come genocidari.

Un segno è l’ambasciata-fortezza che gli USA hanno costruito a Kigali. Il presidente Kagamé ha vi posto vicino la sua residenza e gli alloggi dei suoi ufficiali. Si parla anche di un nuovo aeroporto nel Bugesera, ufficialmente civile, ma che potrebbe essere strategico per gli U.S.A.

Evento UMOJA sulla guerra nei grandi laghi

20 vendredi Mar 2009

Posted by Umoja in Appuntamenti & Musica, Grandi Laghi, Manifestazione, Musica

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

congo, conscience, event, goma, Grandi Laghi, guerra, party, reggae, ruanda, rwanda

Il prossimo 04 aprile l’associazione Umoja organizza un evento per ricordare la crisi in corso fino ad ora nell’est del Congo, le cause di questo conflitto, e raccoglierà anche fondi che saranno devoluti ad un organizzazione locale che si occupa dei sfollati di questa guerra. Vi aspettiamo in tanti.

volantino1

La RDC est prise en tenailles par les pays industrialisés

22 lundi Déc 2008

Posted by Umoja in Grandi Laghi

≈ Poster un commentaire

Mots-clés

Guerre de l'est, Nkunda, RDC, rwanda

Sitôt signée la concession des mines de coltan accordée à des sociétés chinoises par le gouvernement de RDC, les États industrialisés ont provoqué le chaos au Kivu tout en feignant de le déplorer. Présent à la dernière session du Conseil des droits de l’homme, « Horizons et débats » rapporte l’hypocrisie des délégations des grandes puissances.

Vendredi dernier, le Conseil des droits de l’homme, à Genève, a évoqué la situation alarmante qui règne en République démocratique du Congo (RDC), plus précisément la guerre qui sévit dans l’Est du pays. La France, qui préside actuellement l’Union européenne, a demandé, soutenue par 16 États membres du Conseil des droits de l’homme et 23 États jouissant du statut d’observateur, une session extraordinaire du Conseil afin d’examiner la situation des droits de l’homme en RDC et d’exiger des parties au conflit qu’elles respectent les droits humains et mettent fin aux actes de guerre. Parallèlement, l’Égypte, au nom du groupe des États africains, a fait une seconde déclaration qui demande avant tout de lutter ­contre les causes du conflit, c’est-à-dire l’exploitation criminelle des richesses du sous-sol et le soutien des milices armées par des États étrangers.

La session avait été précédée de préliminaires répugnants. Deux ministres congolais, celui de la justice et celui des droits de l’homme, qui voulaient faire le déplacement pour cette session et manifester ainsi leur volonté de collaborer avec la communauté internationale, n’ont pas pu obtenir un visa qui leur aurait permis d’arriver à temps. Le désir des États africains de reporter, pour cette raison, la session au lundi s’est heurté au refus de l’UE, affront qui rappelle les années noires de la colonisation. Il était donc évident, dès le départ, que l’on ne souhaitait pas un débat sérieux.

Au cours des discussions, ces deux positions se sont retrouvées dans les déclarations des différents pays. Les États industrialisés n’ont absolument rien dit de l’exploitation criminelle des ressources naturelles pratiquée depuis des décennies, pas plus que des livraisons illégales d’armes à Nkunda.

Au lieu de cela, on a reproché au gouvernement congolais de ne pas remplir sa mission consistant à protéger les habitants contre les violences. On a eu peu à peu l’impression qu’il ne s’agissait pas de manifester sa solidarité avec les victimes et de stopper de manière catégorique la guerre menée par Nkunda mais d’affirmer une politique de puissance.

Dans une déclaration, l’ambassadeur de la RDC s’est montré très affecté par la situation catastrophique de la population et a insisté sur le danger qu’il y a à continuer de déstabiliser le pays et à diviser la province orientale. Il a demandé que l’étranger cesse de livrer des armes à Nkunda et que l’on combatte les causes des violations des ­droits de l’homme et non les symptômes. La Haut-Commissaire aux droits de l’homme Navanethem Pillay a évoqué l’ampleur des violences : « La crise de la situation des droits de l’homme, qui s’étend, n’est pas limitée au Kivu et elle provient de différents mouvements violents, notamment l’Uganda Lord’s Resistance Army dont les exactions ont provoqué dans la province orientale un afflux de réfugiés, des viols, des assassinats et le recrutement forcé d’enfants soldats. » Mais à vrai dire, elle n’a pas non plus parlé du rôle joué par le gouvernement du Rwanda.

Vu les différentes déclarations et les deux positions, il est apparu de plus en plus nettement que l’on ne jouait pas cartes sur table : les États industrialisés n’ont pas évoqué le Rwanda et l’Ouganda dont on sait qu’ils fournissent des armes au chef des rebelles Nkunda.

Les représentants des États occidentaux n’ont pas analysé clairement les causes des tueries. On n’a pas pu s’empêcher de penser que les États occidentaux voulaient affaiblir le gouvernement central congolais et qu’en conséquence, ils ne tenaient pas à exiger de l’agresseur qu’il respecte les droits de l’homme et mette fin immédiatement au génocide silencieux.

Dans cette situation, les reproches réitérés adressés au gouvernement congolais ne ­peuvent avoir qu’un objectif, celui de se donner un prétexte pour intervenir militairement au Congo. Sous le slogan de la « responsabilité de protéger » on va installer, dans le style néocolonialiste, un protectorat de l’ONU ou de l’OTAN afin d’assurer aux États industrialisés l’exploitation des ressources du sous-sol pendant les prochaines décennies. Réserve-t-on au Congo ce qu’a vécu la République de Yougoslavie il y a 10 ans ? Sous prétexte d’intervention humanitaire, l’OTAN a attaqué le pays et divisé le Kosovo avec l’aide de l’ONU. La gigantesque base états-unienne du Kosovo, Camp Bondsteel, montre de quoi il s’agissait vraiment.

Aujourd’hui déjà, les États-Unis entretiennent une très importante ambassade à Goma. Seront-ils, comme pour le Kosovo, les premiers à reconnaître un nouvel État, le Kivu, et à s’assurer l’accès illimité à ses richesses minières ? Les pays occidentaux ­jouent un jeu hypocrite. Les Congolais qui souffrent depuis des décennies ne peuvent pas en attendre une solidarité authentique et une protection véritable dans cette situation désespérée. Il est donc d’autant plus important que les pays non alignés élèvent la voix, dénoncent les vraies causes du conflit et exigent le respect des droits de l’homme et du droit international ainsi que l’arrêt immédiat des combats.

voltairenet.org

Who’s Online

reopen911.info

Visitors

free counters
Free counters

Top 5

  • Côte-d’Ivoire: les francs-maçons clé de la lutte impérialiste par Gary K. Bush
  • Chi siamo/Who are we ?
  • La RDC, futur grand pays pétrolier ?
  • Poème pour la RDC
  • Who is Paul Kagame ?

Flickr Photos

AFRO_REGGAE_CALAMITASelecta Mary167 Contatto, I believe I can flyAli_ShopAfrikaan Riddim
Plus de photos

Recent Comments

Robertdes sur *Neo-Colonialism, The Last Sta…
Jeremy sur Loro non scrivono….. voi…
Congo - réparons les… sur Le rapport intégral des Nation…
Umoja sur 50 ANS D’ERREURS GEOSTRATEGIQU…
Umoja sur Une carte géographique peut ca…

Tags

ADO Africa afrique Alassane Dramane Ouattara Alassane Ouattara Arusha attentat Barack Obama Berlusconi clandestini CNT colonialisme colonisation congo congo kinshasa Cote d'ivoire dictature Diritti DRC elections Elections Cote d'ivoire Elections Rwanda 2010 fdu inkingi FPR Françafrique g8 genocide congolais goma grands lacs guerra guerre génocide génocide rwandais immigrati Immigrazione ingabire victoire umuhoza israel Joseph Kabila Kadhafi kagame Laurent Gbagbo lega libya Libye Manifestazione Maroni massacres matières premières migranti NATO Nicolas Sarkozy Obama osama bin laden OTAN pacchetto pacchetto sicurezza parma paul kagame Peter Erlinder Politica razzismo RDC reggae respingimenti rwanda sarkozy sicurezza Syrie terremoto terrorisme Thierry Meyssan TPIR tripoli victoire ingabire umuhoza war

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Rejoignez 45 autres abonnés

Publicités

Propulsé par WordPress.com.

Annuler